13 ans de la catastrophe de Fukushima : la lutte continue
Article publié le 14 mars 2024
Durant la semaine du 11 mars 2024, différentes mobilisations ont été organisées afin de commémorer les 13 ans de la catastrophe de Fukushima, qui frappait le Japon le 11 mars 2011. Plus d’une décennie plus tard, cette date reste gravée dans l’agenda militant antinucléaire français.
Car ces commémorations annuelles permettent non seulement d’exprimer notre soutien envers les victimes de la catastrophe nucléaire mais aussi de rappeler les risques quotidiens auxquels nous confronte cette industrie. C’est pour répondre à ce double objectif que différentes mobilisations ont eu lieu cette année encore à Paris, Tours et Strasbourg.
Rassemblement de commémoration parisien
Dimanche 10 mars, les associations Yosomono Net, Sortir du nucléaire Paris, Collectif Contre l’Ordre Atomique (CCOA) et le Réseau Sortir du nucléaire se sont joints pour organiser un rassemblement à Paris. Et l’événement fut un succès !
Témoignage d’une habitante de Fukushima , concert de musique traditionnelle japonaise par le groupe Zeppin , prise de paroles de nos partenaires associatifs et politiques ... Encore une fois, les militant·es antinucléaires de Paris ont réussi à faire de cette catastrophe un événement rassembleur et empouvoirant.
Merci à Greenpeace France, Les Amis de la Terre France, Attac France, au député insoumis Maxime Laisney, Député LFI - NUPES, aux écologistes Europe Écologie-Les Verts et au collectif politique PEPS, d’être venus participer à cet événement.
Un stand d’information à Tours
Le lundi 11 mars, le collectif Sortir du nucléaire Touraine s’est mobilisé dans le centre-ville tourangeaux et a tenu un stand d’information pour sensibiliser le grand public aux risques du nucléaire.
L’occasion pour Sylvain Pinault , membre du collectif de déclarer à la presse : « Il faut aller plus vite dans le durable. On sait que la sortie du nucléaire ne se fera pas sans la consutrction de moyens alternatifs.
Une chaine humaine face au parlement européen
Le mardi 12 mars, le collectif Réaction en chaine humaine a organisé une grande chaine humaine face au parlement européen. Les militant⋅es ont souhaité interpeler les candidats aux futures élections européennes pour leur demander de s’engager en faveur d’un véritable tournant européen en faveur des énergies renouvelables et d’une taxonomie verte sans énergie nucléaire. Les associations exigeaient l’abolition du traité obsolète EURATOM et le vote d’un traité favorisant le développement des énergies renouvelables.
Une chaine humaine qui a réuni près de 200 personnes. Des délégations de plus de 58 associations issues de 14 pays de l’UE ont envoyé des représentants devant le Parlement Européen à Strasbourg. Des militants des associations co-signataires sont venus d’Alsace bien sûr, mais aussi d’Allemagne, d’Autriche, aussi de Blaye, de Bure...
Plusieurs députés sont venus rejoindre les militant⋅es afin d’assurer de leur soutien à la mobilisation et en ont profité pour faire des déclarations : les députés des Verts d’Autriche et de la EELV France ainsi que les candidat.es aux élections européennes du Grand-Est.
Plusieurs interventions de militant⋅es ont aussi marqué le rassemblement. Parmi lesquelles celle de la fondatrice de « nos voisins lointains 3.11 » Kurumi qui a fait un travail important sur les victimes de la catastrophe de Fukushima. Mais aussi celle de la journaliste Youki qui a pu faire un état des lieux des impacts du nucléaire sur le Japon.
Et celle de deux jeunes militant⋅es d’EELV Alsace a particulièrement remué la foule : « J’ai 19 ans et je ne veux pas craindre mon avenir à cause du nucléaire »
Puis le groupe a pris un temps de recueillement en mémoire de Jean-Jacques Rettig, ponctué d’un discours d’hommage de Jean-Marie Brom.
Dimanche 10 mars, les associations Yosomono Net, Sortir du nucléaire Paris, Collectif Contre l’Ordre Atomique (CCOA) et le Réseau Sortir du nucléaire se sont joints pour organiser un rassemblement à Paris. Et l’événement fut un succès !
Témoignage d’une habitante de Fukushima , concert de musique traditionnelle japonaise par le groupe Zeppin , prise de paroles de nos partenaires associatifs et politiques ... Encore une fois, les militant·es antinucléaires de Paris ont réussi à faire de cette catastrophe un événement rassembleur et empouvoirant.
Merci à Greenpeace France, Les Amis de la Terre France, Attac France, au député insoumis Maxime Laisney, Député LFI - NUPES, aux écologistes Europe Écologie-Les Verts et au collectif politique PEPS, d’être venus participer à cet événement.
Un stand d’information à Tours
Le lundi 11 mars, le collectif Sortir du nucléaire Touraine s’est mobilisé dans le centre-ville tourangeaux et a tenu un stand d’information pour sensibiliser le grand public aux risques du nucléaire.
L’occasion pour Sylvain Pinault , membre du collectif de déclarer à la presse : « Il faut aller plus vite dans le durable. On sait que la sortie du nucléaire ne se fera pas sans la consutrction de moyens alternatifs.
Une chaine humaine face au parlement européen
Le mardi 12 mars, le collectif Réaction en chaine humaine a organisé une grande chaine humaine face au parlement européen. Les militant⋅es ont souhaité interpeler les candidats aux futures élections européennes pour leur demander de s’engager en faveur d’un véritable tournant européen en faveur des énergies renouvelables et d’une taxonomie verte sans énergie nucléaire. Les associations exigeaient l’abolition du traité obsolète EURATOM et le vote d’un traité favorisant le développement des énergies renouvelables.
Une chaine humaine qui a réuni près de 200 personnes. Des délégations de plus de 58 associations issues de 14 pays de l’UE ont envoyé des représentants devant le Parlement Européen à Strasbourg. Des militants des associations co-signataires sont venus d’Alsace bien sûr, mais aussi d’Allemagne, d’Autriche, aussi de Blaye, de Bure...
Plusieurs députés sont venus rejoindre les militant⋅es afin d’assurer de leur soutien à la mobilisation et en ont profité pour faire des déclarations : les députés des Verts d’Autriche et de la EELV France ainsi que les candidat.es aux élections européennes du Grand-Est.
Plusieurs interventions de militant⋅es ont aussi marqué le rassemblement. Parmi lesquelles celle de la fondatrice de « nos voisins lointains 3.11 » Kurumi qui a fait un travail important sur les victimes de la catastrophe de Fukushima. Mais aussi celle de la journaliste Youki qui a pu faire un état des lieux des impacts du nucléaire sur le Japon.
Et celle de deux jeunes militant⋅es d’EELV Alsace a particulièrement remué la foule : « J’ai 19 ans et je ne veux pas craindre mon avenir à cause du nucléaire »
Puis le groupe a pris un temps de recueillement en mémoire de Jean-Jacques Rettig, ponctué d’un discours d’hommage de Jean-Marie Brom.
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