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Novembre 2014 - Forum de Genève sur les effets génétiques des rayonnement ionisants

Article publié le 29 novembre 2014



"IndependentWHO – Santé et nucléaire" a organisé, avec notamment l’appui de la Ville de Genève, un "Forum scientifique et citoyen sur les effets génétiques des rayonnements ionisants" le samedi 29 novembre 2014 à Genève.



Six experts de renommée internationale (Japon, USA, Finlande, Angleterre, Allemagne) étaient invités à faire des présentations de leurs recherches. Ruth Stegassy, productrice de l’émission Terre à Terre sur France Culture, a modéré l’événement. Plus de 150 personnes sont venues assister à ce forum dont plusieurs professionnels de la santé et journalistes de France et de Suisse, ainsi que des élus, des écologistes et membres de mouvements et associations pour la santé et une alimentation saine, des militants antinucléaires…

Pendant une discussion de deux heures, les membres du public ont pu ensuite demander des clarifications aux intervenants, lesquels ont fourni des explications supplémentaires. Les six intervenants sont tombés d’accord pour dire que la science génétique était à un tournant requérant des modèles théoriques nouveaux pour avancer dans sa compréhension plus fine des phénomènes. Mais les crédits alloués à cette recherche sont insuffisants et ne permettent pas une étude systématique d’envergure, par manque de volonté politique.

Le Collectif IndependentWHO – Santé et Nucléaire a, par la voix d’un de ses membres, clôturé le forum en faisant remarquer qu’il y a déjà un demi-siècle, nos connaissances sur les effets génétiques des rayonnements ionisants étaient suffisantes pour pouvoir mettre en œuvre une radioprotection efficace. D’ailleurs, si nos autorités internationales n’avaient pas abdiqué leurs responsabilités, ce forum sur les effets génétiques des rayonnements ionisants aurait été organisé par l’Organisation mondiale de la santé dans les années qui ont suivi l’accident de Tchernobyl.

Si les conséquences sanitaires, et en particulier les effets génétiques des rayonnements ionisants, n’avaient pas été dissimulés par nos autorités, nationales ou internationales, il est probable qu’aujourd’hui, l’unique utilisation de l’énergie atomique serait pour un usage médical.

Au lieu de cela, alors que la terre baigne de plus en plus dans les radionucléides, que beaucoup d’effets génétiques, qui n’avaient pas été reconnus avant, ont été observés après Tchernobyl et que la preuve des effets connus a été confirmée, cela n’a pas empêché la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR) de diminuer son estimation de risque génétique par un facteur de 6 en 2007…

Six experts de renommée internationale (Japon, USA, Finlande, Angleterre, Allemagne) étaient invités à faire des présentations de leurs recherches. Ruth Stegassy, productrice de l’émission Terre à Terre sur France Culture, a modéré l’événement. Plus de 150 personnes sont venues assister à ce forum dont plusieurs professionnels de la santé et journalistes de France et de Suisse, ainsi que des élus, des écologistes et membres de mouvements et associations pour la santé et une alimentation saine, des militants antinucléaires…

Pendant une discussion de deux heures, les membres du public ont pu ensuite demander des clarifications aux intervenants, lesquels ont fourni des explications supplémentaires. Les six intervenants sont tombés d’accord pour dire que la science génétique était à un tournant requérant des modèles théoriques nouveaux pour avancer dans sa compréhension plus fine des phénomènes. Mais les crédits alloués à cette recherche sont insuffisants et ne permettent pas une étude systématique d’envergure, par manque de volonté politique.

Le Collectif IndependentWHO – Santé et Nucléaire a, par la voix d’un de ses membres, clôturé le forum en faisant remarquer qu’il y a déjà un demi-siècle, nos connaissances sur les effets génétiques des rayonnements ionisants étaient suffisantes pour pouvoir mettre en œuvre une radioprotection efficace. D’ailleurs, si nos autorités internationales n’avaient pas abdiqué leurs responsabilités, ce forum sur les effets génétiques des rayonnements ionisants aurait été organisé par l’Organisation mondiale de la santé dans les années qui ont suivi l’accident de Tchernobyl.

Si les conséquences sanitaires, et en particulier les effets génétiques des rayonnements ionisants, n’avaient pas été dissimulés par nos autorités, nationales ou internationales, il est probable qu’aujourd’hui, l’unique utilisation de l’énergie atomique serait pour un usage médical.

Au lieu de cela, alors que la terre baigne de plus en plus dans les radionucléides, que beaucoup d’effets génétiques, qui n’avaient pas été reconnus avant, ont été observés après Tchernobyl et que la preuve des effets connus a été confirmée, cela n’a pas empêché la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR) de diminuer son estimation de risque génétique par un facteur de 6 en 2007…



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