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Le Réseau Sortir du nucléaire dénonce des perquisitions arbitraires en Allemagne dans les milieux militants avant le G8

Communiqué du 31 mai 2007



Le Réseau "Sortir du nucléaire" (France) dénonce les nombreuses perquisitions dont ont été victimes depuis le 9 mai 2007 l’ensemble des organisations qui mobilisent contre le G8 (Attac Allemagne, mouvements pour la paix, anti-nucléaires, anti-OGM, libertaires, etc).

De nombreux outils de communication (ordinateurs, fax, téléphones) ont été saisis et des prélèvements d’ADN mais ausi d’odeurs (*) ont été imposés aux militants. D’autre part, la police contrôle le courrier qui passe par plusieurs centres de tri à Hambourg.

Les autorités allemandes justifient cette vague de répression sous prétexte d’enquêter sur la "constitution d’organisation terroriste", ce qui leur permet de mener des surveillances à grande échelle, des perquisitions et des saisies touchant même des personnes non suspectes.

M. Schäuble, ministre de l’Intérieur, préconise jusqu’à 15 jours de prison préventive pour les manifestants "violents". Or, les actes pacifiques de désobéissance (un blocage assis par exemple) sont considérés comme "violents". Et le même M. Schäuble envisage aussi de réinstaurer le contrôle aux frontières à l’intérieur de l’espace Schengen lors du sommet du G8.

De plus, un grillage de 12,5 km (et d’un coût de 12 millions d’Euros) a été construit autour du site où se rencontreront les "grands de ce monde", et toute manifestation sera interdite à l’intérieur et aux alentour de cette zone.

16 000 policiers et 1 500 soldats (ce qui est contraire à la constitution allemande qui, sur le territoire fédéral, réserve le recours à l’armée aux seules catastrophes) protégeront les Chefs d’Etat et de Gouvernement du "danger" que représente la population.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce :

- les atteintes désormais systématiques à la démocratie et la liberté d’expression lors de chaque G8
- le fait que tout citoyen exprimant publiquement son désaccord face au G8 soit considéré comme un "ennemi de l’intérieur"
- l’amalgame entre d’une part le terrorisme et d’autre part le mouvement social promouvant l’éthique, la justice, et le respect des droits et de l’environnement.

Des millions de citoyens ne reconnaissent aucune légitimité au G8, instance autoproclammée dont le but est de protéger les intérêts des puissants au dépend des pays pauvres ou des pauvres vivant dans les pays riches.

Par ailleurs, une des principales caractéristiques des pays du G8 (à part l’Italie) est d’être fortement nucléarisés, imposant à la planète le risque de catastrophes nucléaires, la production de déchets radioactifs et la prolifération nucléaire à des fins militaires. Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce d’autant plus fortement l’instrumentalisation par le G8 du problème du réchauffement climatique afin de promouvoir l’énergie nucléaire.


(*) le prélèvement d’odeur est une nouvelle technique de fichage policier, mise au point avec des chiens spécialement dressés à cet effet.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" (France) dénonce les nombreuses perquisitions dont ont été victimes depuis le 9 mai 2007 l’ensemble des organisations qui mobilisent contre le G8 (Attac Allemagne, mouvements pour la paix, anti-nucléaires, anti-OGM, libertaires, etc).

De nombreux outils de communication (ordinateurs, fax, téléphones) ont été saisis et des prélèvements d’ADN mais ausi d’odeurs (*) ont été imposés aux militants. D’autre part, la police contrôle le courrier qui passe par plusieurs centres de tri à Hambourg.

Les autorités allemandes justifient cette vague de répression sous prétexte d’enquêter sur la "constitution d’organisation terroriste", ce qui leur permet de mener des surveillances à grande échelle, des perquisitions et des saisies touchant même des personnes non suspectes.

M. Schäuble, ministre de l’Intérieur, préconise jusqu’à 15 jours de prison préventive pour les manifestants "violents". Or, les actes pacifiques de désobéissance (un blocage assis par exemple) sont considérés comme "violents". Et le même M. Schäuble envisage aussi de réinstaurer le contrôle aux frontières à l’intérieur de l’espace Schengen lors du sommet du G8.

De plus, un grillage de 12,5 km (et d’un coût de 12 millions d’Euros) a été construit autour du site où se rencontreront les "grands de ce monde", et toute manifestation sera interdite à l’intérieur et aux alentour de cette zone.

16 000 policiers et 1 500 soldats (ce qui est contraire à la constitution allemande qui, sur le territoire fédéral, réserve le recours à l’armée aux seules catastrophes) protégeront les Chefs d’Etat et de Gouvernement du "danger" que représente la population.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce :

- les atteintes désormais systématiques à la démocratie et la liberté d’expression lors de chaque G8
- le fait que tout citoyen exprimant publiquement son désaccord face au G8 soit considéré comme un "ennemi de l’intérieur"
- l’amalgame entre d’une part le terrorisme et d’autre part le mouvement social promouvant l’éthique, la justice, et le respect des droits et de l’environnement.

Des millions de citoyens ne reconnaissent aucune légitimité au G8, instance autoproclammée dont le but est de protéger les intérêts des puissants au dépend des pays pauvres ou des pauvres vivant dans les pays riches.

Par ailleurs, une des principales caractéristiques des pays du G8 (à part l’Italie) est d’être fortement nucléarisés, imposant à la planète le risque de catastrophes nucléaires, la production de déchets radioactifs et la prolifération nucléaire à des fins militaires. Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce d’autant plus fortement l’instrumentalisation par le G8 du problème du réchauffement climatique afin de promouvoir l’énergie nucléaire.


(*) le prélèvement d’odeur est une nouvelle technique de fichage policier, mise au point avec des chiens spécialement dressés à cet effet.


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