Civaux

Le 25 mai 2020, lors de l’arrêt du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Civaux (Vienne), un des éléments essentiel pour garder la maîtrise de la puissance de la réaction nucléaire - la température du circuit primaire - est passée en dessous de la limite minimale autorisée durant près d’une (...)

Dans 17 centrales nucléaires sur les 19 que compte la France, les tapis recouvrant le sol des vestiaires du personnel étaient radioactifs. On ne sait pas depuis combien de temps, ces tapis ne faisaient pas partie de la liste des équipements vérifiés par EDF.

En novembre 2019, 7 réacteurs étaient concernés. EDF vient d’en annoncer 16 de plus. Pour la moitié d’entre eux, les 2 moteurs diesels censés alimenter en électricité les systèmes de sauvegarde des réacteurs sont tellement dégradés qu’ils n’auraient pas résisté à un séisme.

Dimanche 25 août 2019, à 4h20 du matin, les riverains de la centrale nucléaire de Civaux (Vienne) ont entendu un bruit soudain et fort. Le réacteur 1 s’est arrêté automatiquement alors qu’il fonctionnait à plein régime. L’exploitant n’a sur le coup pas identifié l’origine du problème qui a (...)

Début mai 2019, annonce d’une nouvelle anomalie générique affectant plus de la moitié des sites des centrales nucléaire d’EDF : les tuyauteries - et finalement aussi les câbles - des groupes électrogènes à moteur diesel, sources électriques de secours, n’auraient pas résisté à un séisme.

Une petite découverte lourde de conséquences et qui en dit long. 52 des 58 réacteurs nucléaire français sont concernés : la ventilation et la surveillance atmosphérique des bâtiments réacteurs ne seraient pas assurées en cas de séisme, rendant tout confinement de la radioactivité impossible.

Série noire pour la sûreté à Civaux (Vienne) où s’enchainent erreurs de maintenance et d’organisation. La centrale nucléaire a déclaré avoir oublié de procéder à un essai réglementaire dans les délais impartis et ne pas s’en être aperçue.

À cause d’un dossier d’intervention incomplet, la maintenance d’une pompe du circuit de contrôle volumétrique et chimique a engendré un autre problème qui n’a pas été détecté.

Le 6 novembre 2018, alors que le réacteur 1 est en phase de redémarrage, une turbopompe du circuit d’alimentation en eau de secours des générateurs de vapeur dysfonctionne.

22 octobre 2018, alors que le réacteur 1 est à l’arrêt, les équipes découvrent que des connecteurs sont desserrés sur des vannes appartenant au circuit de refroidissement à l’arrêt.