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oct
Exposition

Exposition Hibakusha : dessins des survivants d’Hiroshima et de Nagasaki

Carcassonne (11) - Languedoc-Roussillon


Samedi 1er juillet 2017 / Dimanche 29 octobre 2017


Du 1er juillet au 29 octobre 2017, le Centre Joë Bousquet et son Temps, en partenariat avec le Mémorial de la Paix d’Hiroshima et les Archives nationales présenteront une exposition dont la thématique s’inscrit pleinement dans la série d’évènements apocalyptiques qui ont marqué le début du XXème siècle. En effet, la première moitié du XXème siècle a vu se succéder le génocide arménien, la première guerre mondiale, l’avènement du fascisme, les camps de concentration et, au sortir de la seconde guerre mondiale, l’explosion des premières bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.



Les bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki ont eu lieu les 6 et 9 août 1945 sur les villes d’Hiroshima et de Nagasaki, provoquant la mort de 140 000 personnes à Hiroshima et 70 000 à Nagasaki.

Les survivants des explosions, les hibakusha, sont devenus le symbole d’une lutte contre la guerre et les armes atomiques à travers le monde. En 1974, la chaîne NHK eut l’idée de lancer un appel à témoignage après avoir reçu un dessin d’un homme de 74 ans qui voulait exprimer ce qu’il avait vécu lors du bombardement du 6 août 1945. Entre 1974 et 2002, 3 600 dessins sont parvenus à la chaîne, puis ont été exposés au Musée du Mémorial de la Paix d’Hiroshima, ouvert le 1er avril 1954. Ces dessins qui expriment la dimension humaine des événements, telle qu’elle a été vécue au sol, à « Ground Zero », témoignent avec sobriété de l’enfer qu’ont connu les survivants, sur le moment d’abord, puis dans les heures et les jours qui suivirent les bombardements.

Ils présentent l’émouvant cheminement qui passe par l’incendie, la pluie noire, la douleur, la soif, la perte des proches, le sentiment d’abandon, la difficulté des soins médicaux et les blessures effrayantes liées à l’arme nucléaire, et enfin l’interrogation : pourquoi ? Ces dessins seront exposés, en tentant de reprendre pas à pas la chronique des événements tels qu’ils ont été vécus par les hibakusha, depuis l’explosion de la bombe A, jusqu’à l’organisation des secours par les autorités japonaises dans les jours suivants.

En dehors du Japon, ces documents ont uniquement été présentés aux États-Unis, mais jamais en France ni même en Europe. Ce ne sont pas des dessins d’artistes ou réalisés par des spécialistes du dessin, pourtant ce sont des oeuvres créatives, dont l’intérêt est dans la nature et la forme du témoignage. À leur propos, John Hersey dit qu’ils sont beaucoup plus émouvants que toutes les photos réunies, car ils ont enregistré « ce qui avait été brûlé dans les esprits des survivants ». Le XXe siècle a connu des sommets de violence, banalisés par la photographie devenue indifférente et anonyme. Par contraste, ces dessins de survivants, parfois maladroits, racontant toujours une histoire personnelle, sont variés et intimes. Comme dit John Dower :

« Ces peintures ont des voix, elles amènent le lecteur au-dedans, la dimension humaine est rétablie ». Leur force est de nous sensibiliser sans morbidité aucune, à cet univers infernal.

Cette exposition, réalisée grâce au concours exceptionnel du Mémorial de la Paix d’Hiroshima, sera d’abord présentée à Carcassonne au Centre Joë Bousquet et son Temps/Maison des Mémoires, de début juillet à la fin octobre 2017, puis reprise aux Archives nationales de la fin novembre 2017 à mars 2018.

Cette exposition bénéficie du parrainage du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, de l’Académie nationale de Médecine, de Centre d’études japonaises de l’INALCO...

Il s’agit dans cet article d’aborder l’intention artistique des partenaires œuvrant pour proposer au public une exposition sur un sujet unique et universel, à la fois témoignage historique et œuvre créative.

Un prochain article à paraître dans l’une des futures éditions de la lettre d’informations d’Aude à la culture fera état de l’ensemble des manifestations qui accompagneront l’exposition et s’organiseront autour des lieux de Mémoire en Europe, de la création poétique et littéraire, théâtrale et cinématographique …dans le cadre d’une exposition faisant appel à travers ce corpus pictural au geste créateur, à la narration ainsi qu’à l’interaction de la mémoire et de l’histoire.

Les bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki ont eu lieu les 6 et 9 août 1945 sur les villes d’Hiroshima et de Nagasaki, provoquant la mort de 140 000 personnes à Hiroshima et 70 000 à Nagasaki.

Les survivants des explosions, les hibakusha, sont devenus le symbole d’une lutte contre la guerre et les armes atomiques à travers le monde. En 1974, la chaîne NHK eut l’idée de lancer un appel à témoignage après avoir reçu un dessin d’un homme de 74 ans qui voulait exprimer ce qu’il avait vécu lors du bombardement du 6 août 1945. Entre 1974 et 2002, 3 600 dessins sont parvenus à la chaîne, puis ont été exposés au Musée du Mémorial de la Paix d’Hiroshima, ouvert le 1er avril 1954. Ces dessins qui expriment la dimension humaine des événements, telle qu’elle a été vécue au sol, à « Ground Zero », témoignent avec sobriété de l’enfer qu’ont connu les survivants, sur le moment d’abord, puis dans les heures et les jours qui suivirent les bombardements.

Ils présentent l’émouvant cheminement qui passe par l’incendie, la pluie noire, la douleur, la soif, la perte des proches, le sentiment d’abandon, la difficulté des soins médicaux et les blessures effrayantes liées à l’arme nucléaire, et enfin l’interrogation : pourquoi ? Ces dessins seront exposés, en tentant de reprendre pas à pas la chronique des événements tels qu’ils ont été vécus par les hibakusha, depuis l’explosion de la bombe A, jusqu’à l’organisation des secours par les autorités japonaises dans les jours suivants.

En dehors du Japon, ces documents ont uniquement été présentés aux États-Unis, mais jamais en France ni même en Europe. Ce ne sont pas des dessins d’artistes ou réalisés par des spécialistes du dessin, pourtant ce sont des oeuvres créatives, dont l’intérêt est dans la nature et la forme du témoignage. À leur propos, John Hersey dit qu’ils sont beaucoup plus émouvants que toutes les photos réunies, car ils ont enregistré « ce qui avait été brûlé dans les esprits des survivants ». Le XXe siècle a connu des sommets de violence, banalisés par la photographie devenue indifférente et anonyme. Par contraste, ces dessins de survivants, parfois maladroits, racontant toujours une histoire personnelle, sont variés et intimes. Comme dit John Dower :

« Ces peintures ont des voix, elles amènent le lecteur au-dedans, la dimension humaine est rétablie ». Leur force est de nous sensibiliser sans morbidité aucune, à cet univers infernal.

Cette exposition, réalisée grâce au concours exceptionnel du Mémorial de la Paix d’Hiroshima, sera d’abord présentée à Carcassonne au Centre Joë Bousquet et son Temps/Maison des Mémoires, de début juillet à la fin octobre 2017, puis reprise aux Archives nationales de la fin novembre 2017 à mars 2018.

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