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Des militants bloquent un camion chargé d’uranium

Article publié le 12 septembre 2013



Jeudi 12 septembre 2013, le collectif Stop Uranium a bloqué un camion chargé de tétrafluorure d’uranium pour attirer l’attention sur ces transports dangereux.

 



 


Reportage de France 3 Languedoc-Roussillon

 

Jeudi 12 septembre, le collectif Stop Uranium a bloqué un camion chargé de tétrafluorure d’uranium (aussi appelé UF4), une substance très radioactive qui sert à fabriquer le combustible des réacteurs nucléaires.
Située près de Narbonne, l’usine Areva-Comurhex de Malvési est la porte d’entrée de l’uranium en France. Pas moins de 3 à 5 camions d’UF4 la quittent chaque jour, et circulent sans escorte ni information aux riverains !

 


Vidéo de Jean Claude Carcenac

 

Photos : Ateliers du nomanSland, creative commons

 

Jeudi 12 septembre au matin, des militants du collectif Stop Uranium ont bloqué de manière pacifique un camion chargé de tétrafluorure d’uranium alors qu’il quittait l’usine Comurhex de Malvési.

Vers 10 h 45, alors qu’une voiture qui roulait au pas avait ralenti le camion, des militants s’enchaînent devant le convoi, l’empêchant d’aller plus loin. Une cinquantaine de militants entoure le camion.

Des militants se couchent sur la route, bloquant le passage.

D’autres se dirigent vers les automobilistes et leur diffusent des tracts expliquant les risques liés aux transports et à l’usine Comurhex.

Alors que le camion est arrêté, des militants équipés d’un compteur viennent effectuer des mesures de radioactivité... et suggérer aux bloqueurs de ne pas se coller au camion pour éviter une exposition dangereuse. Le niveau "normal" de radioactivité observé dans l’air ambiant avant le passage du convoi était de 60 nanoSieverts/heure. En s’approchant à un mètre du convoi, on peut déjà mesurer 2800 nanoSieverts/heure. Au contact du container, le compteur grimpe à 7200 nanoSieverts/heure, soit 120 fois le "bruit de fond" naturel !

3 à 5 de ces convois passent chaque jour sur l’A9 et l’A7 et stationnent comme si de rien n’était sur des aires d’autoroute !

Par ailleurs, les conducteurs sont-ils correctement informés des impacts pour leur santé que représente l’exposition répétée à ces rayonnements ?

L’évacuation commence, les policiers repoussent les militants. Vers 11 h 15, tous les militants ont été délogés. Une personne est en garde à vue. Elle sera libérée dans l’après-midi.

Le collectif Stop Uranium se dirige vers la préfecture pour demander à être reçu.

Tant que les risques de ces transports ne seront pas reconnus, pas question d’en rester là !

Vidéo de Sophie-Clothilde

 

> Lire le communiqué du Réseau "Sortir du nucléaire"

 


Reportage de France 3 Languedoc-Roussillon

 

Jeudi 12 septembre, le collectif Stop Uranium a bloqué un camion chargé de tétrafluorure d’uranium (aussi appelé UF4), une substance très radioactive qui sert à fabriquer le combustible des réacteurs nucléaires.
Située près de Narbonne, l’usine Areva-Comurhex de Malvési est la porte d’entrée de l’uranium en France. Pas moins de 3 à 5 camions d’UF4 la quittent chaque jour, et circulent sans escorte ni information aux riverains !

 


Vidéo de Jean Claude Carcenac

 

Photos : Ateliers du nomanSland, creative commons

 

Jeudi 12 septembre au matin, des militants du collectif Stop Uranium ont bloqué de manière pacifique un camion chargé de tétrafluorure d’uranium alors qu’il quittait l’usine Comurhex de Malvési.

Vers 10 h 45, alors qu’une voiture qui roulait au pas avait ralenti le camion, des militants s’enchaînent devant le convoi, l’empêchant d’aller plus loin. Une cinquantaine de militants entoure le camion.

Des militants se couchent sur la route, bloquant le passage.

D’autres se dirigent vers les automobilistes et leur diffusent des tracts expliquant les risques liés aux transports et à l’usine Comurhex.

Alors que le camion est arrêté, des militants équipés d’un compteur viennent effectuer des mesures de radioactivité... et suggérer aux bloqueurs de ne pas se coller au camion pour éviter une exposition dangereuse. Le niveau "normal" de radioactivité observé dans l’air ambiant avant le passage du convoi était de 60 nanoSieverts/heure. En s’approchant à un mètre du convoi, on peut déjà mesurer 2800 nanoSieverts/heure. Au contact du container, le compteur grimpe à 7200 nanoSieverts/heure, soit 120 fois le "bruit de fond" naturel !

3 à 5 de ces convois passent chaque jour sur l’A9 et l’A7 et stationnent comme si de rien n’était sur des aires d’autoroute !

Par ailleurs, les conducteurs sont-ils correctement informés des impacts pour leur santé que représente l’exposition répétée à ces rayonnements ?

L’évacuation commence, les policiers repoussent les militants. Vers 11 h 15, tous les militants ont été délogés. Une personne est en garde à vue. Elle sera libérée dans l’après-midi.

Le collectif Stop Uranium se dirige vers la préfecture pour demander à être reçu.

Tant que les risques de ces transports ne seront pas reconnus, pas question d’en rester là !

Vidéo de Sophie-Clothilde

 

> Lire le communiqué du Réseau "Sortir du nucléaire"