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Sortir du nucléaire n°24



Juin 2004

Actions

Une maison de résistance près du chantier de Bure

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°24 - Juin 2004

 Luttes et actions  Bure
Article publié le : 1er juin 2004


En 1993, l’ANDRA, Agence Nationale pour la gestion des Déchets RAdioactifs décide d’offrir “un laboratoire de recherches géoloques” à 4 départements portés candidats. Il s’agit en réalité d’enfouir des déchets hautement radioactifs (à vie longue) en couches géologiques profondes, au cœur de l’argile. Déchets dont personne ne veut, malgré diverses tentatives d’enfouissement opérées dès 1980.

Le chantier s’implante finalement en 1999 à Bure, en Meuse/Haute-Marne, sans que les populations soient informées ou consultées. Depuis, celui-ci accumule contretemps et difficultés techniques et parallèlement, les opposants s’organisent avec le concours d’un géologue indépendant (André Mourot), mettant au jour des données incompatibles avec la dangerosité des matières destinées à l’enfouissement.

Le fameux “coffre fort” d’argile s’avère en réalité truffé d’infiltrations, de failles ; il est situé qui plus est dans une zone hautement sismique et à l’aplomb d’un potentiel gisement géothermique dont il condamnerait la future exploitation.

L’ANDRA nie l’évidence, s’obstine : c’est qu’aucune région en France ne veut accepter ce cadeau empoisonné et le lobby nucléaire, contraint de trouver une solution, veut opérer un passage en force.

Dans d’autres départements (la Mayenne, le Cantal etc...), les fortes mobilisations du printemps 2000 ont permis de stopper l’implantation de sites équivalents, en milieu granitique.

Notre refus doit être unanime face à l’enfouissement ; il s’agit là d’une étape décisive vers la sortie du nucléaire.

Après des années d’opposition, nous avons désormais la possibilité d’installer face au chantier de BURE une présence permanente qui témoigne de notre ténacité et permette au citoyen de se réapproprier symboliquement ces terres.

Pourquoi une maison ?

- Communiquer : C’est un outil d’information et de communication qui permet de contrer en permanence la désinformation faite par l’ANDRA. S’implanter en tant qu’opposants face aux puits de forage est en soi un message sur le fond, l’éthique de l’enfouissement et de la production de déchets nucléaires : “Nous ne vous laisserons pas engager notre responsabilité sans notre consentement pour des milliers d’années.”

Cette présence permet de réinvestir sur le long terme une région trop peu peuplée et isolée pour réagir elle-même fortement. C’est aussi un message à destination des habitants : “Nous venons partager votre quotidien, apporter nos forces vives et l’espoir qu’un autre futur est possible pour cette région.” Cette démarche implique une pédagogie de l’environnement, qui débouche sur des propositions alternatives.

- Proposer : C’est également la notion d’alternative qui mobilise les opposants proches ou éloignés autour de ce projet.

L’alternative énergétique ou l’utilisation des énergies propres remettent en cause concrètement celles qui polluent, elles étayent par la démonstration, le discours des opposants en prolongeant la lutte dans le domaine de l’écologie appliquée.

L’alternative politique consiste à prendre des initiatives collectives, indépendantes et autogérées ; c’est la reconquête du droit à décider et à agir dans une société infantilisante, face à un lobby nucléaire antidémocratique.

- Converger : Plusieurs maisons antinucléaires sont déjà sorties de terre à Creys-Malville, Plogoff, en Allemagne, à Taverny et en Hollande pour le nucléaire militaire. Elles sont devenues des points d’appui essentiels pour renforcer la lutte en place et rassembler les volontés en un lieu stratégique.

Les collectifs y trouveront un lieu de réunion, d’expression, d’échanges et une base pour toutes leurs actions locales. Les militants pourront s’impliquer et se responsabiliser davantage, construire une opposition citoyenne en refusant que la science ou la politique se placent au dessus de l’humain.

Nous recherchons toujours activement un lieu idéal pour l’implantation du projet et plusieurs terrains avec batisse retiennent actuellement notre attention. Il nous faudra sans doute élargir un peu nos critères de départ pour ne pas risquer de passer à côté d’une occasion.

Nous avons déjà réuni en dons et promesses écrites presque 8000 euros en quelques mois. C’est très encourageant et nous devons continuer à récolter des fonds, car plus la provision sera importante et plus notre choix sera étendu. Les travaux et l’aménagement du lieu d’accueil s’effectueront par tranches, au rythme des dons.

Nous comptons sur la générosité de ceux qui nous soutiennent pour que ce projet avance et se concrétise. Nous appelons tous ceux qui se sentent concernés par le sort de cette région, de ses habitants et de leurs descendants à nous rejoindre en apportant leur pierre à l’édifice : les militants d’ici ou d’ailleurs qui pensent solidairement : “Tous terriens, tous buriens”...

Si tout se passe bien, nous serons propriétaires d’ici la fin de cette année (peut-être d’ici cet été).

Isabelle Guillaume

Un camp cet été : inscrivez-vous.

Le camp aura lieu à Bonnet dans la Meuse ou dans les environs selon le nombre des participants pendant la dernière semaine d’août (pensez à apporter votre vélo). Si vous désirez animer un atelier pendant le camp sur les thèmes de la bioconstruction, des énergies renouvelables, ou tout autre thème concernant le nucléaire ou l’écologie qui pourrait intéresser les participants, vous pouvez le proposer.

L’ AG de Bure Zone Libre se tiendra dans la salle municipale de Bonnet le samedi 28 août pour clore le camp. Vous y êtes tous cordialement invités. Au cours de cette AG, nous ouvrirons le bureau à de nouveaux membres et déciderons tous ensemble des nouvelles orientations à donner au projet. Les repas seront servis dans la salle, possibilité de dormir sur place. Merci de vous inscrire.

Une action est prévue devant le chantier pour le 29 août.

Contact :

Bure Zone Libre - Rue de la gare - 54230 Maron

email : i.guillaume@free.fr / 03 25 04 91 41

Chèque à l’ordre de “Bure Zone Libre” ou don au Réseau “Sortir du nucléaire” dans le cadre du fonds de solidarité.

Le Réseau “Sortir du nucléaire” s’est engagé à apporter un soutien financier de 2000 euros et à se porter cautionnaire pour un montant de 10 000 euros.
En bref

Bure : prototype européen d’enfouissement ?

Selon Enerpresse, du jeudi 25 mars 2004, et suite à un communiqué de l’ANDRA, celle-ci coordonnera “le Projet intégré européen d’implantation d’un prototype à échelle industrielle de stockage pour les déchets radioactifs à vie longue, soit Esdred (Engineering Studies and Demonstrations of Repository Designs). “

Ce Contrat signé le 4 mars dernier avec la Commission européenne dote l’ANDRA d’un budget de 18 millions d’euros : il vise à démontrer « la faisabilité technique des différentes opérations de construction, exploitation et fermeture d’un stockage géologique profond de déchets de haute activité ».

Prototype ? La France serait-t-elle en passe de devenir championne en matière de prototype ? L’EPR pour fournir l’Europe en énergie électro-nucléaire et Bure pour “évacuer” les déchets induits ? Pas drôle !

Italie : 50 000 manifestants contre un site de stockage nucléaire
Les manifestants ont défilé en Basilicate, dans le sud, pour protester contre un projet du gouvernement de réaliser un site de stockage des déchets nucléaires.

La manifestation, convoquée par les trois plus importants syndicats italiens, a rassemblé plus de 50 000 personnes selon les organisateurs, et plus de 30 000 selon la police, dans un cortège parti de Policoro pour Scanzano Jonico, la localité prévue pour le site.

“Cette manifestation représente une réponse sans équivoque d’une région qui a pris le chemin du développement faisant des valeurs de l’environnement un facteur déterminant”, affirment dans un communiqué les trois responsables syndicaux de cette région située dans l’extrême sud de la “botte” italienne.

Après avoir décidé le 13 novembre de réaliser un dépôt national à Scanzano Jonico, le gouvernement italien a fait partiellement marche arrière, se disant “prêt à modifier sa décision”, mais les manifestants exigent le retrait pur et simple du décret concernant la réalisation de ce site de stockage.

Source : AP 23/11/03

Contribuez au fonds de solidarité “Sortir du nucléaire”

Ce fonds de solidarité, alimenté grâce à des dons spécifiques, a permis jusqu’à ce jour de soutenir les projets suivants :

- projet de micro-turbine en Himalaya indien de l’association Tsampa Equita : 2000 euros

- aide à la construction d’une maison solaire pour l’institut indépendant Belrad en Biélorussie : 1000 euros

n soutien financier au procès de militants antinucléaires qui ont bloqué un transport nucléaire : 1084 euros

- soutien à l’association “Peuples agricoles” pour un projet de cuiseurs solaires à Madagascar : 500 euros

- futur soutien à l’association “Bure Zone Libre”

Le fonds de solidarité “Sortir du nucléaire” est destiné à soutenir des actions ou des projets concrets liés à des problématiques énergie/nucléaire (notamment humanitaires) en France ou à l’étranger. Si vous avez un projet à nous soumettre, merci de nous écrire ou nous envoyer un mail à : rezo@club-internet.fr

Notre conseil d’administration déterminera si votre projet peut s’inscrire dans le cadre de ce fonds de solidarité et faire l’objet d’une priorité.

Si vous souhaitez aider le projet de la maison de résistance de Bure, merci de contribuer au fonds de solidarité en libellant votre chèque à l’ordre de “Sortir du nucléaire - Fonds de solidarité” (ou remplir le coupon réponse ci-joint). Votre don (déductible pour moitié de vos impôts) servira à aider ce projet ainsi que les projets et actions de solidarité à venir. Merci infiniment.

Envoyez votre don à : Réseau “Sortir du nucléaire”, 9, rue Dumenge, 69317 Lyon Cedex 04

En 1993, l’ANDRA, Agence Nationale pour la gestion des Déchets RAdioactifs décide d’offrir “un laboratoire de recherches géoloques” à 4 départements portés candidats. Il s’agit en réalité d’enfouir des déchets hautement radioactifs (à vie longue) en couches géologiques profondes, au cœur de l’argile. Déchets dont personne ne veut, malgré diverses tentatives d’enfouissement opérées dès 1980.

Le chantier s’implante finalement en 1999 à Bure, en Meuse/Haute-Marne, sans que les populations soient informées ou consultées. Depuis, celui-ci accumule contretemps et difficultés techniques et parallèlement, les opposants s’organisent avec le concours d’un géologue indépendant (André Mourot), mettant au jour des données incompatibles avec la dangerosité des matières destinées à l’enfouissement.

Le fameux “coffre fort” d’argile s’avère en réalité truffé d’infiltrations, de failles ; il est situé qui plus est dans une zone hautement sismique et à l’aplomb d’un potentiel gisement géothermique dont il condamnerait la future exploitation.

L’ANDRA nie l’évidence, s’obstine : c’est qu’aucune région en France ne veut accepter ce cadeau empoisonné et le lobby nucléaire, contraint de trouver une solution, veut opérer un passage en force.

Dans d’autres départements (la Mayenne, le Cantal etc...), les fortes mobilisations du printemps 2000 ont permis de stopper l’implantation de sites équivalents, en milieu granitique.

Notre refus doit être unanime face à l’enfouissement ; il s’agit là d’une étape décisive vers la sortie du nucléaire.

Après des années d’opposition, nous avons désormais la possibilité d’installer face au chantier de BURE une présence permanente qui témoigne de notre ténacité et permette au citoyen de se réapproprier symboliquement ces terres.

Pourquoi une maison ?

- Communiquer : C’est un outil d’information et de communication qui permet de contrer en permanence la désinformation faite par l’ANDRA. S’implanter en tant qu’opposants face aux puits de forage est en soi un message sur le fond, l’éthique de l’enfouissement et de la production de déchets nucléaires : “Nous ne vous laisserons pas engager notre responsabilité sans notre consentement pour des milliers d’années.”

Cette présence permet de réinvestir sur le long terme une région trop peu peuplée et isolée pour réagir elle-même fortement. C’est aussi un message à destination des habitants : “Nous venons partager votre quotidien, apporter nos forces vives et l’espoir qu’un autre futur est possible pour cette région.” Cette démarche implique une pédagogie de l’environnement, qui débouche sur des propositions alternatives.

- Proposer : C’est également la notion d’alternative qui mobilise les opposants proches ou éloignés autour de ce projet.

L’alternative énergétique ou l’utilisation des énergies propres remettent en cause concrètement celles qui polluent, elles étayent par la démonstration, le discours des opposants en prolongeant la lutte dans le domaine de l’écologie appliquée.

L’alternative politique consiste à prendre des initiatives collectives, indépendantes et autogérées ; c’est la reconquête du droit à décider et à agir dans une société infantilisante, face à un lobby nucléaire antidémocratique.

- Converger : Plusieurs maisons antinucléaires sont déjà sorties de terre à Creys-Malville, Plogoff, en Allemagne, à Taverny et en Hollande pour le nucléaire militaire. Elles sont devenues des points d’appui essentiels pour renforcer la lutte en place et rassembler les volontés en un lieu stratégique.

Les collectifs y trouveront un lieu de réunion, d’expression, d’échanges et une base pour toutes leurs actions locales. Les militants pourront s’impliquer et se responsabiliser davantage, construire une opposition citoyenne en refusant que la science ou la politique se placent au dessus de l’humain.

Nous recherchons toujours activement un lieu idéal pour l’implantation du projet et plusieurs terrains avec batisse retiennent actuellement notre attention. Il nous faudra sans doute élargir un peu nos critères de départ pour ne pas risquer de passer à côté d’une occasion.

Nous avons déjà réuni en dons et promesses écrites presque 8000 euros en quelques mois. C’est très encourageant et nous devons continuer à récolter des fonds, car plus la provision sera importante et plus notre choix sera étendu. Les travaux et l’aménagement du lieu d’accueil s’effectueront par tranches, au rythme des dons.

Nous comptons sur la générosité de ceux qui nous soutiennent pour que ce projet avance et se concrétise. Nous appelons tous ceux qui se sentent concernés par le sort de cette région, de ses habitants et de leurs descendants à nous rejoindre en apportant leur pierre à l’édifice : les militants d’ici ou d’ailleurs qui pensent solidairement : “Tous terriens, tous buriens”...

Si tout se passe bien, nous serons propriétaires d’ici la fin de cette année (peut-être d’ici cet été).

Isabelle Guillaume

Un camp cet été : inscrivez-vous.

Le camp aura lieu à Bonnet dans la Meuse ou dans les environs selon le nombre des participants pendant la dernière semaine d’août (pensez à apporter votre vélo). Si vous désirez animer un atelier pendant le camp sur les thèmes de la bioconstruction, des énergies renouvelables, ou tout autre thème concernant le nucléaire ou l’écologie qui pourrait intéresser les participants, vous pouvez le proposer.

L’ AG de Bure Zone Libre se tiendra dans la salle municipale de Bonnet le samedi 28 août pour clore le camp. Vous y êtes tous cordialement invités. Au cours de cette AG, nous ouvrirons le bureau à de nouveaux membres et déciderons tous ensemble des nouvelles orientations à donner au projet. Les repas seront servis dans la salle, possibilité de dormir sur place. Merci de vous inscrire.

Une action est prévue devant le chantier pour le 29 août.

Contact :

Bure Zone Libre - Rue de la gare - 54230 Maron

email : i.guillaume@free.fr / 03 25 04 91 41

Chèque à l’ordre de “Bure Zone Libre” ou don au Réseau “Sortir du nucléaire” dans le cadre du fonds de solidarité.

Le Réseau “Sortir du nucléaire” s’est engagé à apporter un soutien financier de 2000 euros et à se porter cautionnaire pour un montant de 10 000 euros.
En bref

Bure : prototype européen d’enfouissement ?

Selon Enerpresse, du jeudi 25 mars 2004, et suite à un communiqué de l’ANDRA, celle-ci coordonnera “le Projet intégré européen d’implantation d’un prototype à échelle industrielle de stockage pour les déchets radioactifs à vie longue, soit Esdred (Engineering Studies and Demonstrations of Repository Designs). “

Ce Contrat signé le 4 mars dernier avec la Commission européenne dote l’ANDRA d’un budget de 18 millions d’euros : il vise à démontrer « la faisabilité technique des différentes opérations de construction, exploitation et fermeture d’un stockage géologique profond de déchets de haute activité ».

Prototype ? La France serait-t-elle en passe de devenir championne en matière de prototype ? L’EPR pour fournir l’Europe en énergie électro-nucléaire et Bure pour “évacuer” les déchets induits ? Pas drôle !

Italie : 50 000 manifestants contre un site de stockage nucléaire
Les manifestants ont défilé en Basilicate, dans le sud, pour protester contre un projet du gouvernement de réaliser un site de stockage des déchets nucléaires.

La manifestation, convoquée par les trois plus importants syndicats italiens, a rassemblé plus de 50 000 personnes selon les organisateurs, et plus de 30 000 selon la police, dans un cortège parti de Policoro pour Scanzano Jonico, la localité prévue pour le site.

“Cette manifestation représente une réponse sans équivoque d’une région qui a pris le chemin du développement faisant des valeurs de l’environnement un facteur déterminant”, affirment dans un communiqué les trois responsables syndicaux de cette région située dans l’extrême sud de la “botte” italienne.

Après avoir décidé le 13 novembre de réaliser un dépôt national à Scanzano Jonico, le gouvernement italien a fait partiellement marche arrière, se disant “prêt à modifier sa décision”, mais les manifestants exigent le retrait pur et simple du décret concernant la réalisation de ce site de stockage.

Source : AP 23/11/03

Contribuez au fonds de solidarité “Sortir du nucléaire”

Ce fonds de solidarité, alimenté grâce à des dons spécifiques, a permis jusqu’à ce jour de soutenir les projets suivants :

- projet de micro-turbine en Himalaya indien de l’association Tsampa Equita : 2000 euros

- aide à la construction d’une maison solaire pour l’institut indépendant Belrad en Biélorussie : 1000 euros

n soutien financier au procès de militants antinucléaires qui ont bloqué un transport nucléaire : 1084 euros

- soutien à l’association “Peuples agricoles” pour un projet de cuiseurs solaires à Madagascar : 500 euros

- futur soutien à l’association “Bure Zone Libre”

Le fonds de solidarité “Sortir du nucléaire” est destiné à soutenir des actions ou des projets concrets liés à des problématiques énergie/nucléaire (notamment humanitaires) en France ou à l’étranger. Si vous avez un projet à nous soumettre, merci de nous écrire ou nous envoyer un mail à : rezo@club-internet.fr

Notre conseil d’administration déterminera si votre projet peut s’inscrire dans le cadre de ce fonds de solidarité et faire l’objet d’une priorité.

Si vous souhaitez aider le projet de la maison de résistance de Bure, merci de contribuer au fonds de solidarité en libellant votre chèque à l’ordre de “Sortir du nucléaire - Fonds de solidarité” (ou remplir le coupon réponse ci-joint). Votre don (déductible pour moitié de vos impôts) servira à aider ce projet ainsi que les projets et actions de solidarité à venir. Merci infiniment.

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