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Rapport annuel de la "sûreté" nucléaire : vers un Tchernobyl en France ? Le Réseau "Sortir du nucléaire" accuse l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de complaisance vis-à-vis des exploitants.

Communiqué du 3 avril 2008



Le Réseau "Sortir du nucléaire" conteste les conclusions lénifiantes de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), complaisante avec les exploitants concernant la "sûreté nucléaire" en France. En effet, le risque nucléaire est plus important que jamais :

- dangereuses même lorsqu’elles sont récentes, les installations nucléaires le sont encore plus en vieillissant. Le 18 mars dernier, la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus vieille de France, a dépassé les 30 ans de fonctionnement prévus à l’origine comme durée maximale.

- confrontés à l’ouverture des marchés, les exploitants imposent des restrictions budgétaires qui aggravent la situation. Ainsi, EDF ne remplace plus qu’un départ à la retraite sur deux...

- les principaux syndicats de salariés, bien que favorables à l’atome, dénoncent une situation... explosive. La dégradation des conditions de travail – et de sûreté – dans les centrales nucléaires est une des causes de plusieurs suicides, en particulier à Chinon (Indre-et-Loire)

- illustré par le séisme du 16 juillet 2007 au Japon, qui a sérieusement endommagé la centrale de Kashiwasaki, le risque sismique est largement sous-évalué par EDF qui a falsifié des données sismiques pour ne pas financer la remise à niveau de ses centrales.

- en février, EDF a découvert par hasard que les systèmes de secours d’un réacteur de Dampierre (Loiret) sont restés indisponibles pendant plusieurs jours. Une situation accidentelle dans cette période aurait abouti à une véritable catastrophe.

- les transports de matières nucléaires par trains et camion mettent en danger des millions de personnes en traversant régulièrement les grandes villes, qu’il s’agisse du risque d’accident ou d’attentat contre lesquels ces transports sont impossibles à protéger.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que les "simulations d’accident nucléaire", comme en novembre dernier au Blayais (Gironde), et les distributions de pastilles d’iode, sont de véritables mascarades qui ne sauveront personnes en cas de véritable catastrophe.

En remettant au gouvernement le rapport du Comité directeur pour la gestion de la phase post-accidentelle d’une situation d’urgence radiologique (Codirpa), l’ASN reconnaît que le pire est de plus en plus probable. Hélas, au lieu de tout faire pour empêcher un "Tchernobyl en France", les autorités entendent expliquer aux citoyens... comment (sur)vivre en zone contaminée.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, contrairement à ce que prétendent les autorités, le risque zéro existe : il suffit de fermer au plus vite les installations nucléaires. Une ambitieuse politique d’économies d’énergie et de développement des énergies renouvelables assurera la sécurité des citoyens et l’indépendance énergétique du pays.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" conteste les conclusions lénifiantes de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), complaisante avec les exploitants concernant la "sûreté nucléaire" en France. En effet, le risque nucléaire est plus important que jamais :

- dangereuses même lorsqu’elles sont récentes, les installations nucléaires le sont encore plus en vieillissant. Le 18 mars dernier, la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus vieille de France, a dépassé les 30 ans de fonctionnement prévus à l’origine comme durée maximale.

- confrontés à l’ouverture des marchés, les exploitants imposent des restrictions budgétaires qui aggravent la situation. Ainsi, EDF ne remplace plus qu’un départ à la retraite sur deux...

- les principaux syndicats de salariés, bien que favorables à l’atome, dénoncent une situation... explosive. La dégradation des conditions de travail – et de sûreté – dans les centrales nucléaires est une des causes de plusieurs suicides, en particulier à Chinon (Indre-et-Loire)

- illustré par le séisme du 16 juillet 2007 au Japon, qui a sérieusement endommagé la centrale de Kashiwasaki, le risque sismique est largement sous-évalué par EDF qui a falsifié des données sismiques pour ne pas financer la remise à niveau de ses centrales.

- en février, EDF a découvert par hasard que les systèmes de secours d’un réacteur de Dampierre (Loiret) sont restés indisponibles pendant plusieurs jours. Une situation accidentelle dans cette période aurait abouti à une véritable catastrophe.

- les transports de matières nucléaires par trains et camion mettent en danger des millions de personnes en traversant régulièrement les grandes villes, qu’il s’agisse du risque d’accident ou d’attentat contre lesquels ces transports sont impossibles à protéger.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que les "simulations d’accident nucléaire", comme en novembre dernier au Blayais (Gironde), et les distributions de pastilles d’iode, sont de véritables mascarades qui ne sauveront personnes en cas de véritable catastrophe.

En remettant au gouvernement le rapport du Comité directeur pour la gestion de la phase post-accidentelle d’une situation d’urgence radiologique (Codirpa), l’ASN reconnaît que le pire est de plus en plus probable. Hélas, au lieu de tout faire pour empêcher un "Tchernobyl en France", les autorités entendent expliquer aux citoyens... comment (sur)vivre en zone contaminée.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, contrairement à ce que prétendent les autorités, le risque zéro existe : il suffit de fermer au plus vite les installations nucléaires. Une ambitieuse politique d’économies d’énergie et de développement des énergies renouvelables assurera la sécurité des citoyens et l’indépendance énergétique du pays.


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