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Australie : Marche "Walk away from uranium mining"

Premières rencontres à Sydney

Article publié le 7 août 2011



Nous voici enfin à Sydney. Arrivée légèrement retardée pour André à cause de son passeport canadien. La solidarité des pays anglo-saxons…



Nous sommes accueillis par Nat, son sourire et son bébé. Nous sommes logés chez un groupe de colocataires très sympas. Une douche bien méritée après 30 heures de voyage et nous nous rendons à une réunion publique avec une trentaine de militants.

Un étudiant qui revient du Japon et prépare une thèse sur le militantisme japonaise démarre la soirée. Celui-ci nous fait un exposé très complet sur l’évolution du militantisme et ses modifications depuis Fukushima. Il nous présente aussi différents médias à la mode japonaise.

André intervient ensuite en présentant le Réseau et la situation en France. La carte de France est une fois de plus très appréciée et suscite beaucoup de questions et de surprise. La présence de 2 japonaises est comme très souvent un grand moment d’émotion. Nous allons ensuite casser une petite graine dans un restaurant vegan, mais avec de la bière et du vin australien.

Le lendemain matin, direction le parlement pour une interview en présence d’une sénatrice verte par l’équivalent de l’AFP ici à Sydney. Dans un parc magnifique, derrière le parlement, où le loisir principal est le lancer de boomerang, nous retrouvons la sénatrice, la journaliste et quelques ibis (oiseau très particulier et typique d’Australie).

Réalisée la veille de l’Hiroshima day, très important ici, cette interview risque d’être beaucoup reprise dans différents médias.

Après un rapide lunch, nous entrons cette fois dans le parlement au système de sécurité relativement strict, pour rencontrer plusieurs députés verts. Ils sont très speed car en période de vote. Des sirènes leur imposent de partir très vite pour aller voter. Conditions pas idéales, mais pourtant les échanges et questions sont très denses et fructueuses. L’un d’eux nous demande comment les activistes australiens doivent agir pour peser au mieux sur la lutte anti nucléaire en lien avec l’Europe et nous. La pertinence de leurs question souvent nous surprend ; et on les sent déjà relativement bien informés.

Un peu de tourisme pour continuer avec la traversée, à pied, d’un magnifique parc botanique envahi de chauve souris diurnes pour nous rendre au fameux opéra de Sydney. Construction impressionnante et quelque peu surréaliste, nous avons la surprise en passant d’entendre un ave maria chanté en live par une troupe de jeunes chanteurs très uniformisés.

Le retour vers notre quartier Marrickville est un peu compliqué et long du fait de notre incompréhension du système de transport en commun.

Soirée très sympa chez Natalie, son compagnon et un de leurs amis, qui travaille avec et parmi les aborigènes. J’ai la surprise d’apprendre que la séparation des enfants d’avec leurs parents se pratique toujours en 2011. Horreur absolue.

Samedi 6 août, c’est le 66e anniversaire d’Hiroshima. La journée commence très tôt par un « breakfast » dans un endroit qui s’appelle « le pain quotidien » avec un groupe de gens parlant plus ou moins le français. Les échanges sont cordiaux, mais on a la forte impression avec André qu’ils sont plus là pour le breakfast que pour nous écouter. Quelques conversations ont quand même lieu avec échanges de liens pour correspondances futures.

A 11 heures, nous filons vers un autre lieu où se déroule une conférence débat sur Hiroshima. La moyenne d’âge grimpe sérieusement sans que ça ne retire rien au niveau de motivation des intervenants. Beaucoup de bons intervenants, mais comme souvent, très, voire trop longs.

Un sandwich avalé et nous partons au Rally ( manif) quelques centaines de mètres plus loin. Musique, chants, danses japonaises suivis d’interventions rappelant la catastrophe et ses conséquences. Nous partons ensuite en cortège pour un défilé encadré par les forces de police comme il se doit.

De retour sur le lieu du Rally, nous intervenons au micro avec André. Nous n’avons pas à rougir de notre prestation si l’on se réfère à l’applaudimètre ; et petite pendaison de crémaillère en soirée.

Enfin dimanche, une journée de repos dont on avait bien besoin ; et soirée prévue avec Nat, Paddy et un sri lankais francophone.

Ce sera ensuite le départ pour Melbourne lundi matin.

Nos premières impressions sur l’Australie sont très positives sur la qualité et le rythme de vie. Nous avons la chance que l’hiver soit anormalement chaud, ce qui modifie la donne évidemment.

Les Aussies donnent l’impression de n’être jamais speedés, tout en étant d’une efficacité impressionnante. La dimension multiculturelle du pays est remarquable. Couleurs et origines multiples et diverses semblent se mélanger sans anicroches. L’impression de retrouver la tolérance des années 70 en Europe…

Mais Nat, notre hôtesse à Sydney, est à coup sûr la personne qui nous a le plus impressionnés par ses capacités de travail et sa disponibilité ; et ce, malgré son bébé en permanence dans les bras. Avec son sourire scotché aux lèvres, nous sommes évidemment sous le charme. Elle nous a fait rencontrer beaucoup de gens en peu de jours et des liens forts existent déjà, qui nous donnent beaucoup d’envie pour la suite du voyage.

Voilà pour Sydney. Prochain épisode Melbourne où nous séjournerons plus longuement avec un programme à priori peut-être plus « light ».

A bientôt pour la suite.

André et François

Nous sommes accueillis par Nat, son sourire et son bébé. Nous sommes logés chez un groupe de colocataires très sympas. Une douche bien méritée après 30 heures de voyage et nous nous rendons à une réunion publique avec une trentaine de militants.

Un étudiant qui revient du Japon et prépare une thèse sur le militantisme japonaise démarre la soirée. Celui-ci nous fait un exposé très complet sur l’évolution du militantisme et ses modifications depuis Fukushima. Il nous présente aussi différents médias à la mode japonaise.

André intervient ensuite en présentant le Réseau et la situation en France. La carte de France est une fois de plus très appréciée et suscite beaucoup de questions et de surprise. La présence de 2 japonaises est comme très souvent un grand moment d’émotion. Nous allons ensuite casser une petite graine dans un restaurant vegan, mais avec de la bière et du vin australien.

Le lendemain matin, direction le parlement pour une interview en présence d’une sénatrice verte par l’équivalent de l’AFP ici à Sydney. Dans un parc magnifique, derrière le parlement, où le loisir principal est le lancer de boomerang, nous retrouvons la sénatrice, la journaliste et quelques ibis (oiseau très particulier et typique d’Australie).

Réalisée la veille de l’Hiroshima day, très important ici, cette interview risque d’être beaucoup reprise dans différents médias.

Après un rapide lunch, nous entrons cette fois dans le parlement au système de sécurité relativement strict, pour rencontrer plusieurs députés verts. Ils sont très speed car en période de vote. Des sirènes leur imposent de partir très vite pour aller voter. Conditions pas idéales, mais pourtant les échanges et questions sont très denses et fructueuses. L’un d’eux nous demande comment les activistes australiens doivent agir pour peser au mieux sur la lutte anti nucléaire en lien avec l’Europe et nous. La pertinence de leurs question souvent nous surprend ; et on les sent déjà relativement bien informés.

Un peu de tourisme pour continuer avec la traversée, à pied, d’un magnifique parc botanique envahi de chauve souris diurnes pour nous rendre au fameux opéra de Sydney. Construction impressionnante et quelque peu surréaliste, nous avons la surprise en passant d’entendre un ave maria chanté en live par une troupe de jeunes chanteurs très uniformisés.

Le retour vers notre quartier Marrickville est un peu compliqué et long du fait de notre incompréhension du système de transport en commun.

Soirée très sympa chez Natalie, son compagnon et un de leurs amis, qui travaille avec et parmi les aborigènes. J’ai la surprise d’apprendre que la séparation des enfants d’avec leurs parents se pratique toujours en 2011. Horreur absolue.

Samedi 6 août, c’est le 66e anniversaire d’Hiroshima. La journée commence très tôt par un « breakfast » dans un endroit qui s’appelle « le pain quotidien » avec un groupe de gens parlant plus ou moins le français. Les échanges sont cordiaux, mais on a la forte impression avec André qu’ils sont plus là pour le breakfast que pour nous écouter. Quelques conversations ont quand même lieu avec échanges de liens pour correspondances futures.

A 11 heures, nous filons vers un autre lieu où se déroule une conférence débat sur Hiroshima. La moyenne d’âge grimpe sérieusement sans que ça ne retire rien au niveau de motivation des intervenants. Beaucoup de bons intervenants, mais comme souvent, très, voire trop longs.

Un sandwich avalé et nous partons au Rally ( manif) quelques centaines de mètres plus loin. Musique, chants, danses japonaises suivis d’interventions rappelant la catastrophe et ses conséquences. Nous partons ensuite en cortège pour un défilé encadré par les forces de police comme il se doit.

De retour sur le lieu du Rally, nous intervenons au micro avec André. Nous n’avons pas à rougir de notre prestation si l’on se réfère à l’applaudimètre ; et petite pendaison de crémaillère en soirée.

Enfin dimanche, une journée de repos dont on avait bien besoin ; et soirée prévue avec Nat, Paddy et un sri lankais francophone.

Ce sera ensuite le départ pour Melbourne lundi matin.

Nos premières impressions sur l’Australie sont très positives sur la qualité et le rythme de vie. Nous avons la chance que l’hiver soit anormalement chaud, ce qui modifie la donne évidemment.

Les Aussies donnent l’impression de n’être jamais speedés, tout en étant d’une efficacité impressionnante. La dimension multiculturelle du pays est remarquable. Couleurs et origines multiples et diverses semblent se mélanger sans anicroches. L’impression de retrouver la tolérance des années 70 en Europe…

Mais Nat, notre hôtesse à Sydney, est à coup sûr la personne qui nous a le plus impressionnés par ses capacités de travail et sa disponibilité ; et ce, malgré son bébé en permanence dans les bras. Avec son sourire scotché aux lèvres, nous sommes évidemment sous le charme. Elle nous a fait rencontrer beaucoup de gens en peu de jours et des liens forts existent déjà, qui nous donnent beaucoup d’envie pour la suite du voyage.

Voilà pour Sydney. Prochain épisode Melbourne où nous séjournerons plus longuement avec un programme à priori peut-être plus « light ».

A bientôt pour la suite.

André et François



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