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Ouverture du marché de l’électricité : le Réseau "Sortir du nucléaire" ne donne pas de consignes mais conteste la "compétitivité" de l’électricité nucléaire.

Communiqué du 1er juillet 2007



Garder le tarif "administré" ou quitter EDF : "Sortir du nucléaire" ne donne pas de consignes mais conteste la "compétitivité" de l’électricité nucléaire.

Déjà effective depuis plusieurs années pour les industriels, l’ouverture du marché de l’énergie concerne aussi les particuliers à partir du 1er juillet 2007. EDF et GDF perdent le statut de "monopole d’Etat" et sont donc confrontés à la concurrence d’autres opérateurs.

Les nombreux citoyens qui sont opposés à l’énergie nucléaire ont, c’est le moins que l’on puisse dire, de lourds griefs à l’encontre des dirigeants d’EDF qui imposent cette industrie depuis 50 ans. Pour autant, la situation reste complexe et le Réseau "Sortir du nucléaire" ne saurait proposer à ses adhérents et sympathisants des réponses "clé en main".

En premier lieu, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle qu’il a développé depuis plusieurs années une campagne intitulée "Pour un vrai service public de l’électricité... sans nucléaire". Attaché aux valeurs de respect des citoyens et de solidarité, le Réseau se prononce en faveur du service public, tout en exigeant qu’il soit démocratisé, décentralisé, déconcentré. Et donc dénucléarisé.

Le positionnement du Réseau "Sortir du nucléaire" reste d’autant plus d’actualité que, contrairement à ce qui est parfois dit, il est illusoire d’espérer que la privatisation et/ou le démantèlement d’EDF suffirait à remettre en cause le nucléaire. En effet, dans divers pays, les centrales nucléaires sont exploitées par des compagnies privées. Cela ne les empêche d’ailleurs pas de recevoir les fortes aides publiques sans lesquelles il n’y aurait pas de nucléaire.

Le libéralisme ne "tuera" donc pas le nucléaire. Du point de vue purement antinucléaire, la privatisation d’EDF et l’ouverture du marché ne changent finalement pas grand-chose. Les restrictions budgétaires qui aggravent le risque nucléaire (déjà très important sans cela) ont été mises en ˛uvre depuis plusieurs années, avant même l’ouverture du capital d’EDF. Et les deux plus graves accidents nucléaires de l’Histoire, Tchernobyl et Three mile island, ont eu lieu respectivement en Union soviétique et aux USA, ce qui montre bien que, public ou privé, le nucléaire est toujours extrêmement dangereux.

Ceci dit, de nombreux citoyens se posent aujourd’hui la question de quitter ou non EDF au profit d’un autre opérateur comme par exemple la coopérative Enercoop qui propose des offres "vertes", c’est-à-dire l’achat d’électricité d’origine renouvelable.

Cependant, des associations de consommateurs déconseillent vivement de "quitter EDF" car la première conséquence de ce choix serait la perte définitive du tarif dit "administré", c’est-à-dire du prix de l’électricité fixé par l’Etat. Le risque pour les "audacieux" est de voir tôt ou tard leurs factures augmenter brutalement, contrairement à celles des "prudents" qui bénéficieront encore (mais pour combien de temps ?) de la protection de l’Etat.

C’est donc à chacun de faire son choix... et le Réseau "Sortir du nucléaire" ne saurait donner de "consignes".

Par contre, le Réseau "Sortir du nucléaire" publie un document clé qui démontre que les prétendues vertus du nucléaire sur le plan économique (prix de l’électricité, indépendance énergétique, emploi, etc), mises en avant dans de nombreux articles ou reportages, ne résistent pas à la simple étude des données officielles. L’ouverture du marché à la concurrence aura ainsi peut-être un mérite, celui d’attirer l’attention sur le coût réel de l’électricité nucléaire, un coût prohibitif mais couvert en bonne partie par l’argent public, que les centrales soient publiques ou privées...

Voir ici : https://www.sortirdunucleaire.org/actualites/dossiers/flop-economique.pdf

Garder le tarif "administré" ou quitter EDF : "Sortir du nucléaire" ne donne pas de consignes mais conteste la "compétitivité" de l’électricité nucléaire.

Déjà effective depuis plusieurs années pour les industriels, l’ouverture du marché de l’énergie concerne aussi les particuliers à partir du 1er juillet 2007. EDF et GDF perdent le statut de "monopole d’Etat" et sont donc confrontés à la concurrence d’autres opérateurs.

Les nombreux citoyens qui sont opposés à l’énergie nucléaire ont, c’est le moins que l’on puisse dire, de lourds griefs à l’encontre des dirigeants d’EDF qui imposent cette industrie depuis 50 ans. Pour autant, la situation reste complexe et le Réseau "Sortir du nucléaire" ne saurait proposer à ses adhérents et sympathisants des réponses "clé en main".

En premier lieu, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle qu’il a développé depuis plusieurs années une campagne intitulée "Pour un vrai service public de l’électricité... sans nucléaire". Attaché aux valeurs de respect des citoyens et de solidarité, le Réseau se prononce en faveur du service public, tout en exigeant qu’il soit démocratisé, décentralisé, déconcentré. Et donc dénucléarisé.

Le positionnement du Réseau "Sortir du nucléaire" reste d’autant plus d’actualité que, contrairement à ce qui est parfois dit, il est illusoire d’espérer que la privatisation et/ou le démantèlement d’EDF suffirait à remettre en cause le nucléaire. En effet, dans divers pays, les centrales nucléaires sont exploitées par des compagnies privées. Cela ne les empêche d’ailleurs pas de recevoir les fortes aides publiques sans lesquelles il n’y aurait pas de nucléaire.

Le libéralisme ne "tuera" donc pas le nucléaire. Du point de vue purement antinucléaire, la privatisation d’EDF et l’ouverture du marché ne changent finalement pas grand-chose. Les restrictions budgétaires qui aggravent le risque nucléaire (déjà très important sans cela) ont été mises en ˛uvre depuis plusieurs années, avant même l’ouverture du capital d’EDF. Et les deux plus graves accidents nucléaires de l’Histoire, Tchernobyl et Three mile island, ont eu lieu respectivement en Union soviétique et aux USA, ce qui montre bien que, public ou privé, le nucléaire est toujours extrêmement dangereux.

Ceci dit, de nombreux citoyens se posent aujourd’hui la question de quitter ou non EDF au profit d’un autre opérateur comme par exemple la coopérative Enercoop qui propose des offres "vertes", c’est-à-dire l’achat d’électricité d’origine renouvelable.

Cependant, des associations de consommateurs déconseillent vivement de "quitter EDF" car la première conséquence de ce choix serait la perte définitive du tarif dit "administré", c’est-à-dire du prix de l’électricité fixé par l’Etat. Le risque pour les "audacieux" est de voir tôt ou tard leurs factures augmenter brutalement, contrairement à celles des "prudents" qui bénéficieront encore (mais pour combien de temps ?) de la protection de l’Etat.

C’est donc à chacun de faire son choix... et le Réseau "Sortir du nucléaire" ne saurait donner de "consignes".

Par contre, le Réseau "Sortir du nucléaire" publie un document clé qui démontre que les prétendues vertus du nucléaire sur le plan économique (prix de l’électricité, indépendance énergétique, emploi, etc), mises en avant dans de nombreux articles ou reportages, ne résistent pas à la simple étude des données officielles. L’ouverture du marché à la concurrence aura ainsi peut-être un mérite, celui d’attirer l’attention sur le coût réel de l’électricité nucléaire, un coût prohibitif mais couvert en bonne partie par l’argent public, que les centrales soient publiques ou privées...

Voir ici : https://www.sortirdunucleaire.org/actualites/dossiers/flop-economique.pdf


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