« Les morts de Fukushima ne sont plus des morts : ce sont des déchets nucléaires », écrivait Mickaël Ferrier dans son ouvrage Fukushima, récit d’un désastre, paru en 2012. Un livre hybride, alliant le vécu et l’analyse de l’enquêteur et de l’écrivain-philosophe qui porte sur le Japon le regard respectueux d’un étranger y vivant et travaillant depuis plus de vingt ans. Ferrier était à Tokyo quand le sol se mit à trembler. « On dirait une bête qui rampe, un serpent de sons, la queue vivante (...)