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Sortir du nucléaire n°42



Mai 2009

Alternatives

Les LED, des ampoules durables et très économes en énergie

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°42 - Mai 2009

 Energies renouvelables
Article publié le : 1er mai 2009


Les lumières de la ville seront-elles bientôt des diodes électroluminescentes (LED) ? Les LED sont dans la rue depuis belle lurette, des signaux des passages piétons aux feux de freinage des voitures. Mais les progrès rapides de cette technologie et les économies spectaculaires qu’elle génère font envisager un brillant avenir aux petites ampoules, longtemps cantonnées aux boutons “on” et “off” des appareils électroniques.



Une plus grande efficacité que les ampoules basse consommation

Les diodes ont de quoi séduire : une durée de vie de 50 000 heures au moins (soit cinq fois plus que les ampoules basse consommation, dites fluocompactes), une bonne aptitude au recyclage et une économie d’énergie de 80 % par rapport aux lampes à incandescence classiques. Soit une performance déjà équivalente à celle des nouvelles ampoules
fluocompactes, alors même que la recherche n’a pas fini d’améliorer les résultats des LED. Une efficacité indispensable, pour compenser un coût d’achat trois fois plus élevé que celui des ampoules basse consommation.

L’irruption des diodes sur le marché de l’éclairage n’était qu’une question de temps depuis que le Japonais Shuji Nakamura avait inventé, en 1992, la LED bleue. Associée à ses cousines vertes et rouges, connues depuis les années 1960, cette diode permet de produire une lumière blanche. Parallèlement, les performances lumineuses des diodes ont doublé tous les deux ans ces dernières décennies, au prix d’intenses efforts de recherche...

(…) Alors que les vieilles lampes à incandescence émettent leurs dernières lueurs en Europe - elles seront définitivement retirées du marché à partir du 1er septembre -, les géants du secteur se demandent si les ampoules basse consommation ne sont pas déjà condamnées, elles aussi, par l’avènement de l’éclairage électronique des LED.

D’autant plus que derrière les LED se profile, dans les laboratoires, une nouvelle révolution : l’OLED, une version organique et souple, qui permettra de couvrir de films lumineux des murs entiers ou des plafonds, et de projeter des couleurs changeantes ou des écrans d’informations. De quoi faire de la lumière la matière même des villes.
Appel critique de salariés d’EDF sur le nucléaire

Inhabituel et réjouissant, des salariés, retraités et syndicalistes d’EDF ont lancé en janvier 2009 un appel “à la réduction rapide et volontariste de la part du nucléaire dans le bouquet électrique français”. A l’origine de cet appel, plusieurs constats. Comme celui, par exemple, qu’avec ses 80 % de nucléaire, l’électricité française est peu modulable et inadaptée aux pointes de consommation. La nécessité technique de faire fonctionner les centrales nuit et jour pousse à la surconsommation électrique et à des exportations à bas prix vers nos voisins européens, avec pour conséquence un effet de dumping minant le développement des énergies propres. L’appel prône au contraire un développement rapide et diversifié des énergies renouvelables, pour d’évidentes raisons : réduire la dépendance énergétique et les politiques “néocolonialistes” qu’elle génère pour se procurer pétrole et uranium. Mais aussi décentraliser lavproduction d’énergie et permettre de responsabiliser collectivités locales et citoyens face aux gaspillages, tout en réduisant les frais d’infrastructures et de transport. Pour couronner le tout, le texte, qui a été co-signé par le Réseau “Sortir du nucléaire”, rappelle que les salariés du nucléaire sont les premiers exposés à lavradioactivité des centrales, et ressort la conclusion d’une étude de 2003 qui indiquait que “92 % des salariés du nucléaire souhaiteraient quitter le secteur”.

Pour lire l’appel www.alecoso.fr
Grégoire Allix
Source : Le Monde - 3 mars 2009

Une plus grande efficacité que les ampoules basse consommation

Les diodes ont de quoi séduire : une durée de vie de 50 000 heures au moins (soit cinq fois plus que les ampoules basse consommation, dites fluocompactes), une bonne aptitude au recyclage et une économie d’énergie de 80 % par rapport aux lampes à incandescence classiques. Soit une performance déjà équivalente à celle des nouvelles ampoules
fluocompactes, alors même que la recherche n’a pas fini d’améliorer les résultats des LED. Une efficacité indispensable, pour compenser un coût d’achat trois fois plus élevé que celui des ampoules basse consommation.

L’irruption des diodes sur le marché de l’éclairage n’était qu’une question de temps depuis que le Japonais Shuji Nakamura avait inventé, en 1992, la LED bleue. Associée à ses cousines vertes et rouges, connues depuis les années 1960, cette diode permet de produire une lumière blanche. Parallèlement, les performances lumineuses des diodes ont doublé tous les deux ans ces dernières décennies, au prix d’intenses efforts de recherche...

(…) Alors que les vieilles lampes à incandescence émettent leurs dernières lueurs en Europe - elles seront définitivement retirées du marché à partir du 1er septembre -, les géants du secteur se demandent si les ampoules basse consommation ne sont pas déjà condamnées, elles aussi, par l’avènement de l’éclairage électronique des LED.

D’autant plus que derrière les LED se profile, dans les laboratoires, une nouvelle révolution : l’OLED, une version organique et souple, qui permettra de couvrir de films lumineux des murs entiers ou des plafonds, et de projeter des couleurs changeantes ou des écrans d’informations. De quoi faire de la lumière la matière même des villes.
Appel critique de salariés d’EDF sur le nucléaire

Inhabituel et réjouissant, des salariés, retraités et syndicalistes d’EDF ont lancé en janvier 2009 un appel “à la réduction rapide et volontariste de la part du nucléaire dans le bouquet électrique français”. A l’origine de cet appel, plusieurs constats. Comme celui, par exemple, qu’avec ses 80 % de nucléaire, l’électricité française est peu modulable et inadaptée aux pointes de consommation. La nécessité technique de faire fonctionner les centrales nuit et jour pousse à la surconsommation électrique et à des exportations à bas prix vers nos voisins européens, avec pour conséquence un effet de dumping minant le développement des énergies propres. L’appel prône au contraire un développement rapide et diversifié des énergies renouvelables, pour d’évidentes raisons : réduire la dépendance énergétique et les politiques “néocolonialistes” qu’elle génère pour se procurer pétrole et uranium. Mais aussi décentraliser lavproduction d’énergie et permettre de responsabiliser collectivités locales et citoyens face aux gaspillages, tout en réduisant les frais d’infrastructures et de transport. Pour couronner le tout, le texte, qui a été co-signé par le Réseau “Sortir du nucléaire”, rappelle que les salariés du nucléaire sont les premiers exposés à lavradioactivité des centrales, et ressort la conclusion d’une étude de 2003 qui indiquait que “92 % des salariés du nucléaire souhaiteraient quitter le secteur”.

Pour lire l’appel www.alecoso.fr
Grégoire Allix
Source : Le Monde - 3 mars 2009



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