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L’EPR en bref

Le choix de l’EPR est incompatible avec des investissements de grande ampleur dans la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables

Article publié le 6 septembre 2012



 A part l’existence de la "grande hydraulique" développée dans le passé et la consommation – elle aussi ancienne – de bois énergie, la France est la lanterne rouge de l’Europe pour le développement des énergies renouvelables modernes (chauffage et chauffe-eau solaire, éolien, petite hydraulique, photovoltaïque, biogaz, biomasse, géothermie). Les annonces récentes sur les carburants de substitution ne doivent pas masquer toutes les questions, notamment environnementales, posées par ce type de production.

 Si la France se situe à un niveau moyen en Europe en termes globaux d’économies d’énergie (des succès indéniables dans le domaine des bâtiments et de l’industrie, des économies réalisées surtout avant le contre- choc pétrolier de 1986), le niveau des économies d’électricité est pratiquement nul et la promotion publicitaire des usages de l’électricité aggrave le gaspillage, comme la prolifération des modèles automobiles fortement consommateurs d’énergie.

 Un développement relatif se manifeste avec les crédits d’impôts et les tarifs de rachat de l’électricité "renouvelable" mais on est encore loin du compte.

 La "monoculture nucléaire" qui caractérise les budgets de recherche et les décisions publiques en matière d’investissement (EPR essentiellement) freinent ce développement, tout particulièrement pour les usages de l’électricité.

L’effort public dans le secteur de l’énergie doit être réorienté de façon drastique, tant sur le plan de la recherche que sur celui de l’investissement, en faveur de la sobriété, de l’efficacité et des énergies renouvelables.

 A part l’existence de la "grande hydraulique" développée dans le passé et la consommation – elle aussi ancienne – de bois énergie, la France est la lanterne rouge de l’Europe pour le développement des énergies renouvelables modernes (chauffage et chauffe-eau solaire, éolien, petite hydraulique, photovoltaïque, biogaz, biomasse, géothermie). Les annonces récentes sur les carburants de substitution ne doivent pas masquer toutes les questions, notamment environnementales, posées par ce type de production.

 Si la France se situe à un niveau moyen en Europe en termes globaux d’économies d’énergie (des succès indéniables dans le domaine des bâtiments et de l’industrie, des économies réalisées surtout avant le contre- choc pétrolier de 1986), le niveau des économies d’électricité est pratiquement nul et la promotion publicitaire des usages de l’électricité aggrave le gaspillage, comme la prolifération des modèles automobiles fortement consommateurs d’énergie.

 Un développement relatif se manifeste avec les crédits d’impôts et les tarifs de rachat de l’électricité "renouvelable" mais on est encore loin du compte.

 La "monoculture nucléaire" qui caractérise les budgets de recherche et les décisions publiques en matière d’investissement (EPR essentiellement) freinent ce développement, tout particulièrement pour les usages de l’électricité.

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