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Sortir du nucléaire n°48



Hiver 2010-2011

Tribune libre

Le Réseau, c’est vous ! Cette revue, c’est la vôtre !

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°48 - Hiver 2010-2011


Article publié le : 1er février 2011


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N’hésitez pas à écrire à : xavier.rabilloud@sortirdunucleaire.fr



Le "train d’enfer" et vous...

Je suis heureux voyant vos actions d’avoir participé un petit peu en payant ma cotisation. Merci pour ce que vous avez le courage de faire. Mes sincères félicitations !
Yves


Vraiment bravo pour votre détermination. Je suis fière des Caennais qui ont commencé le baroud ! Je n’ai pas participé sinon de cœur, mais vraiment bravo.
Sophie Turgis


Bravo pour votre ténacité et votre action importante pour nous tous et notre génération future.
Elisabeth Cabotte


Je tiens tout d’abord à vous féliciter tous de votre engagement et de votre couverture des événements liés à l’industrie nucléaire en général et au voyage du "train de l’enfer" en particulier. Je suis allemand et je vis en France depuis 12 ans. […] Mais je tiens également à vous faire part de ma stupeur de lire dans vos commentaires, à propos de l’Allemagne, des termes tels que "violence d’État", "État policier"... Vous le savez bien, il y a eu quelques heurts, mais à mon avis, ce n’est pas cela qui caractérise la protestation des Allemands. Ne serait-il pas préférable d’insister plus sur le caractère pacifique, l’atmosphère de kermesse avec DJ, repas et couvertures mis à la disposition des manifestants, membres du parlement allemand sur place, participation de parents avec leurs enfants, d’étudiants, de retraités, solidarité entre les agriculteurs du coin avec les manifestants venus de toute l’Allemagne ? […]
Detlef Bogs


Blague à part

Un ingénieur se retrouve assis à côté d’une petite fille lors d’un vol intercontinental.

L’ingénieur dit à la petite fille : "Si on parlait un peu ensemble, il paraît que les voyages passent beaucoup plus vite si on parle avec quelqu’un."

La petite fille le regarde et dit : "D’accord, de quoi voulez-vous que l’on parle ?"

L’homme dit : "Si on parlait de physique nucléaire ?"

La petite fille lui répond : "Voyez-vous, un chevreuil, une vache, un cheval mangent tous la même chose : de l’herbe. Pourtant le chevreuil fait des petites crottes, la vache fait des bouses plates et le cheval de gros boulets verts. Comment expliquez-vous cela ?"

L’ingénieur réfléchit et répond : " Ma foi, c’est vrai, je ne saurais l’expliquer."

Alors la petite fille lui dit : "Comment voulez-vous parler de physique nucléaire, alors que vous ne maîtrisez même pas un petit problème de merde !?"



Une revue qui a des couleurs !

C’était important de préciser que l’impact écologique et le coût de la revue ne sont pas augmentés par sa revalorisation esthétique. Effectivement, je la trouve importante, et la photo du chêne en couverture de numéro 46 est magnifique, car la question du nucléaire est angoissante et il est bon de mettre de la couleur à la revue. […]
Rolande Robin


Une prise de conscience encourageante...

Bonjour,

Les quelques lignes de l’écrivain Arnaud Desjardins sont pour moi une note d’espoir que je souhaite partager. Elles sont tirées d’un article intitulé "Science sans conscience" paru dans la revue Alliance pour une Europe des Consciences :

"Je suis, par exemple, en relation avec un ingénieur du nucléaire qui, dans sa jeunesse, a cru de toutes ses forces à cette énergie nouvelle, inépuisable et non polluante, puisqu’en effet une centrale nucléaire ne rejette dans l’atmosphère que de la vapeur d’eau ; les déchets radioactifs étaient simplement oubliés. Il me confiait que, parmi les cadres, les ingénieurs, il y a un doute immense, et qu’à Saclay, au centre de recherche nucléaire, un directeur a eu un jour ce cri du cœur : "Le sens de la vie, est-ce vraiment d’avoir des écrans de télévision plus plats et des trains qui roulent plus vite ?" Cet ami disait que cela était nouveau en ce sens qu’il avait vécu jusque-là dans un milieu qui ne voulait pas douter. Il y a donc beaucoup d’inquiétude, de questions sur l’avenir de ce monde de la techno-science […] Pour beaucoup, de plus en plus nombreux, les choses ne peuvent plus continuer ainsi, et il m’a semblé que ce cri du cœur d’un haut responsable de l’énergie atomique était très significatif."

Suite à cette lecture, ma question est de savoir comment rassembler ceux du monde de la techno-science et ceux de la société en général ?
Claudine Le Tallec


ZIRA, ZIRA pas... *

Ils versent des subsides,
ils font argent de tout ;
Pour emporter les réticences
Ils font basculer les consciences
Devant la valise aux gros sous,
Et dans la marmite qui bout
À chacun sa part du ragoût !

Vous aurez écouté les sirènes trompeuses,
Et laissé, sous vos pieds,
creuser des galeries,
Enrober des poisons
dans les parois rocheuses ;
Espérant qu’à jamais
les couches argileuses
Soient, pour ces immondices,
un éternel abri.

Les rayons ionisants
d’atomes en maraude,
Diffusés dans les eaux du sous-sol imbibé
S’imprègnent aux racines,
et vos morts s’échafaudent
Lentement dans le suc
des herbes ruminées,
Donneront-ils un meilleur goût
aux viandes chaudes ?

Vont-ils faire, de vous,
de gros rats bien nourris
Sur les dépotoirs atomiques,
Avant de découper vos organes pourris
Sous des bistouris électriques,
Dans de rutilantes cliniques,
Voisines, telles que promis ?

Les villages-témoins où viendront s’exhiber
Les élus alléchés par le fric nucléaire,
Maires et députés tendrement soudoyés,
Conseillers généraux à la patte graissée
Ministres et préfets
que nos sorts indiffèrent ;

Et le Mamamouchi juché sur son karcher
Qui propose à l’encan des flopées d’EPR !
La nucléo-folie contre l’effet de serre

Nos villages, peuplés de quelques rescapés,
Montreront leurs maisons
richement rénovées,
Leurs espaces publics déserts,
mais très coquets,
Des vasques dans les rues,
proprement alignées,
Bien fleuries. Comme au cimetière.

Marcel

* La ZIRA de Bure (Meuse) est la "Zone d’Intérêt de Reconnaissance Approfondie" où l’Andra projette d’enfouir des déchets hautement radioactifs.



Kafka chez EDF !

EDF va plus vite à enfouir des déchets qu’a remettre le courant dans nos campagnes… Nous venons de déménager, les détails on s’en fout, ce qui est important c’est le fonctionnement du soi-disant plus gros fournisseur d’énergie de notre pays.

Démonstration :
Mi-juin, nous passons quatre heures au téléphone et de Lille à Marseille et de Pierre à Paul, puis à Jacques, répétant chaque fois notre demande, afin, qu’au moins on retrouve notre nouveau compteur. Compteur qui appartient à une collectivité territoriale, le Conseil général de la Marne, déjà perdu le compteur… Rendez-vous nous est donné le 3 août… entre 8 heures et 12 heures… la précision n’a pas l’air au rendez-vous…

Le 9 septembre, munis des recommandations de l’électricien chargé des travaux afin de peaufiner notre demande, nous refaisons le numéro d’EDF, cette fois nous sommes à Clermont-Ferrand, nous devons changer le triphasé pour le passer en mono, un rendez-vous téléphonique nous est donné pour le 28 septembre, entre 12 heures et 16 heures… 21 jours… et c’est un mec de Clermont-Ferrand qui me donne un rendez-vous téléphonique avec l’agence de Reims afin de prendre
rendez-vous pour venir faire le changement…

28 septembre… rien… J’appelle de nouveau EDF, j’arrive à Lyon… on me dit que le rendez-vous téléphonique est calé entre 13 heures et 17 heures, ben voyons… faut bien attendre 17 heures… appelle-moi con aussi…

17 heures 36… rien… Touche bis, j’arrive cette fois à Saint-Brieuc, j’explique de nouveau, leur demande si, pour être plus logique et perdre moins de temps, ils ne pourraient pas me donner le numéro de Reims, peuvent pas, c’est comme ça que ça marche, cette solution a permis de maintenir les emplois à Saint-Brieuc… Si c’est pour une bonne cause… Ils traficotent, se mettent en relation avec Reims, et me donnent un nouveau rendez-vous téléphonique pour le 12 octobre… A suivre donc…

La prochaine facture, je ne vais pas la payer, je dirais, comme eux, que j’ai eu un souci informatique, on verra combien de temps ils mettront à couper la ligne…

Armand Gautron

Réponse de la rédaction : nous vous suggérons une autre solution... passez chez Enercoop ! Vous trouverez plus d’info sur le site www.enercoop.fr


Le "train d’enfer" et vous...

Je suis heureux voyant vos actions d’avoir participé un petit peu en payant ma cotisation. Merci pour ce que vous avez le courage de faire. Mes sincères félicitations !
Yves


Vraiment bravo pour votre détermination. Je suis fière des Caennais qui ont commencé le baroud ! Je n’ai pas participé sinon de cœur, mais vraiment bravo.
Sophie Turgis


Bravo pour votre ténacité et votre action importante pour nous tous et notre génération future.
Elisabeth Cabotte


Je tiens tout d’abord à vous féliciter tous de votre engagement et de votre couverture des événements liés à l’industrie nucléaire en général et au voyage du "train de l’enfer" en particulier. Je suis allemand et je vis en France depuis 12 ans. […] Mais je tiens également à vous faire part de ma stupeur de lire dans vos commentaires, à propos de l’Allemagne, des termes tels que "violence d’État", "État policier"... Vous le savez bien, il y a eu quelques heurts, mais à mon avis, ce n’est pas cela qui caractérise la protestation des Allemands. Ne serait-il pas préférable d’insister plus sur le caractère pacifique, l’atmosphère de kermesse avec DJ, repas et couvertures mis à la disposition des manifestants, membres du parlement allemand sur place, participation de parents avec leurs enfants, d’étudiants, de retraités, solidarité entre les agriculteurs du coin avec les manifestants venus de toute l’Allemagne ? […]
Detlef Bogs


Blague à part

Un ingénieur se retrouve assis à côté d’une petite fille lors d’un vol intercontinental.

L’ingénieur dit à la petite fille : "Si on parlait un peu ensemble, il paraît que les voyages passent beaucoup plus vite si on parle avec quelqu’un."

La petite fille le regarde et dit : "D’accord, de quoi voulez-vous que l’on parle ?"

L’homme dit : "Si on parlait de physique nucléaire ?"

La petite fille lui répond : "Voyez-vous, un chevreuil, une vache, un cheval mangent tous la même chose : de l’herbe. Pourtant le chevreuil fait des petites crottes, la vache fait des bouses plates et le cheval de gros boulets verts. Comment expliquez-vous cela ?"

L’ingénieur réfléchit et répond : " Ma foi, c’est vrai, je ne saurais l’expliquer."

Alors la petite fille lui dit : "Comment voulez-vous parler de physique nucléaire, alors que vous ne maîtrisez même pas un petit problème de merde !?"



Une revue qui a des couleurs !

C’était important de préciser que l’impact écologique et le coût de la revue ne sont pas augmentés par sa revalorisation esthétique. Effectivement, je la trouve importante, et la photo du chêne en couverture de numéro 46 est magnifique, car la question du nucléaire est angoissante et il est bon de mettre de la couleur à la revue. […]
Rolande Robin


Une prise de conscience encourageante...

Bonjour,

Les quelques lignes de l’écrivain Arnaud Desjardins sont pour moi une note d’espoir que je souhaite partager. Elles sont tirées d’un article intitulé "Science sans conscience" paru dans la revue Alliance pour une Europe des Consciences :

"Je suis, par exemple, en relation avec un ingénieur du nucléaire qui, dans sa jeunesse, a cru de toutes ses forces à cette énergie nouvelle, inépuisable et non polluante, puisqu’en effet une centrale nucléaire ne rejette dans l’atmosphère que de la vapeur d’eau ; les déchets radioactifs étaient simplement oubliés. Il me confiait que, parmi les cadres, les ingénieurs, il y a un doute immense, et qu’à Saclay, au centre de recherche nucléaire, un directeur a eu un jour ce cri du cœur : "Le sens de la vie, est-ce vraiment d’avoir des écrans de télévision plus plats et des trains qui roulent plus vite ?" Cet ami disait que cela était nouveau en ce sens qu’il avait vécu jusque-là dans un milieu qui ne voulait pas douter. Il y a donc beaucoup d’inquiétude, de questions sur l’avenir de ce monde de la techno-science […] Pour beaucoup, de plus en plus nombreux, les choses ne peuvent plus continuer ainsi, et il m’a semblé que ce cri du cœur d’un haut responsable de l’énergie atomique était très significatif."

Suite à cette lecture, ma question est de savoir comment rassembler ceux du monde de la techno-science et ceux de la société en général ?
Claudine Le Tallec


ZIRA, ZIRA pas... *

Ils versent des subsides,
ils font argent de tout ;
Pour emporter les réticences
Ils font basculer les consciences
Devant la valise aux gros sous,
Et dans la marmite qui bout
À chacun sa part du ragoût !

Vous aurez écouté les sirènes trompeuses,
Et laissé, sous vos pieds,
creuser des galeries,
Enrober des poisons
dans les parois rocheuses ;
Espérant qu’à jamais
les couches argileuses
Soient, pour ces immondices,
un éternel abri.

Les rayons ionisants
d’atomes en maraude,
Diffusés dans les eaux du sous-sol imbibé
S’imprègnent aux racines,
et vos morts s’échafaudent
Lentement dans le suc
des herbes ruminées,
Donneront-ils un meilleur goût
aux viandes chaudes ?

Vont-ils faire, de vous,
de gros rats bien nourris
Sur les dépotoirs atomiques,
Avant de découper vos organes pourris
Sous des bistouris électriques,
Dans de rutilantes cliniques,
Voisines, telles que promis ?

Les villages-témoins où viendront s’exhiber
Les élus alléchés par le fric nucléaire,
Maires et députés tendrement soudoyés,
Conseillers généraux à la patte graissée
Ministres et préfets
que nos sorts indiffèrent ;

Et le Mamamouchi juché sur son karcher
Qui propose à l’encan des flopées d’EPR !
La nucléo-folie contre l’effet de serre

Nos villages, peuplés de quelques rescapés,
Montreront leurs maisons
richement rénovées,
Leurs espaces publics déserts,
mais très coquets,
Des vasques dans les rues,
proprement alignées,
Bien fleuries. Comme au cimetière.

Marcel

* La ZIRA de Bure (Meuse) est la "Zone d’Intérêt de Reconnaissance Approfondie" où l’Andra projette d’enfouir des déchets hautement radioactifs.



Kafka chez EDF !

EDF va plus vite à enfouir des déchets qu’a remettre le courant dans nos campagnes… Nous venons de déménager, les détails on s’en fout, ce qui est important c’est le fonctionnement du soi-disant plus gros fournisseur d’énergie de notre pays.

Démonstration :
Mi-juin, nous passons quatre heures au téléphone et de Lille à Marseille et de Pierre à Paul, puis à Jacques, répétant chaque fois notre demande, afin, qu’au moins on retrouve notre nouveau compteur. Compteur qui appartient à une collectivité territoriale, le Conseil général de la Marne, déjà perdu le compteur… Rendez-vous nous est donné le 3 août… entre 8 heures et 12 heures… la précision n’a pas l’air au rendez-vous…

Le 9 septembre, munis des recommandations de l’électricien chargé des travaux afin de peaufiner notre demande, nous refaisons le numéro d’EDF, cette fois nous sommes à Clermont-Ferrand, nous devons changer le triphasé pour le passer en mono, un rendez-vous téléphonique nous est donné pour le 28 septembre, entre 12 heures et 16 heures… 21 jours… et c’est un mec de Clermont-Ferrand qui me donne un rendez-vous téléphonique avec l’agence de Reims afin de prendre
rendez-vous pour venir faire le changement…

28 septembre… rien… J’appelle de nouveau EDF, j’arrive à Lyon… on me dit que le rendez-vous téléphonique est calé entre 13 heures et 17 heures, ben voyons… faut bien attendre 17 heures… appelle-moi con aussi…

17 heures 36… rien… Touche bis, j’arrive cette fois à Saint-Brieuc, j’explique de nouveau, leur demande si, pour être plus logique et perdre moins de temps, ils ne pourraient pas me donner le numéro de Reims, peuvent pas, c’est comme ça que ça marche, cette solution a permis de maintenir les emplois à Saint-Brieuc… Si c’est pour une bonne cause… Ils traficotent, se mettent en relation avec Reims, et me donnent un nouveau rendez-vous téléphonique pour le 12 octobre… A suivre donc…

La prochaine facture, je ne vais pas la payer, je dirais, comme eux, que j’ai eu un souci informatique, on verra combien de temps ils mettront à couper la ligne…

Armand Gautron

Réponse de la rédaction : nous vous suggérons une autre solution... passez chez Enercoop ! Vous trouverez plus d’info sur le site www.enercoop.fr




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