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Sortir du nucléaire n°42



Mai 2009

Tribune Libre

Le Réseau, c’est vous ! Cette revue, c’est la vôtre !

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°42 - Mai 2009


Article publié le : 1er mai 2009


Vous souhaitez réagir ou faire une proposition d’article au Réseau “Sortir du nucléaire” ?
N’hésitez pas à écrire à : xavier.rabilloud@sortirdunucleaire.fr



Nucléaire : vous avez dit “ruineux” ?

[…] M. Siemens divorce d’avec Mme Areva. Il part avec 34% du capital, ce qui n’est pas grand chose. En compensation, il a les plans de l’EPR qui lui serviront de dot pour son remariage avec Mme Rosatom. […] Le nouveau groupe Rosatom-Siemens, avec l’appui de Toshiba et Alstom (turbines) devrait ravir à Areva la place de leader mondial du nucléaire […] On déplore que la construction des 2 EPR, réacteurs de 3ème génération, à Flamanville et en Finlande prenne tellement de retard (38 mois en Finlande), que le coût va considérablement augmenter et on ne sait pas encore qui va éponger cette rallonge :
les Finlandais demandent 2,4 milliards d’euros de pénalité sur une commande de 3 milliards !
Mais cela n’est rien, car l’Etat français a tout prévu depuis le début. L’actionnaire principal d’Areva, à hauteur de 79%, est le CEA. Le CEA est une entreprise publique, donc Areva, c’est nous, les contribuables ! Et, comme nous sommes si riches que nous avons placé plein de milliards dans les banques qui seront bien obligées de nous les rembourser un jour (comme l’emprunt russe !), la vie est belle. Et puis, de toute façon, s’il en manquait, des milliards, pas de problème, le Magicien de l’Elysée en a encore plein les manches… Le nucléaire n’a pas fini de nous étonner : on le savait polluant et dangereux, on le découvre en plus ruineux.

Jacques Terracher


Publicités déguisées d’Areva dans la presse pour jeunes : courriers adressés aux rédactions

Je suis lycéenne en classe de première scientifique, lectrice assidue de Science & Vie Junior. Mes deux frères l’ont été avant moi, puisque nous sommes abonnés depuis une dizaine d’années. Je tiens à vous dire que votre journal m’a apporté des connaissances, et beaucoup d’intérêt pour les sciences, dont je souhaite faire mon métier. C’est vous dire mon étonnement quant à la publicité [déguisée en article] faite à l’entreprise Areva [dans les colonnes de Science & Vie Junior], dont l’objectif est le développement de l’énergie nucléaire. Or cette énergie n’est ni propre, ni renouvelable ; l’uranium, comme le pétrole, est en quantité limitée sur Terre ; et se trouve surtout dans des pays pauvres (Niger) où les travailleurs sont peu protégés et peu payés. De plus, le devenir des déchets est plus que préoccupant pour les générations à venir. Sans parler des risques d’irradiation, des coûts… Mais je suis persuadée que vous connaissiez déjà bien la nocivité du nucléaire. Mais alors pourquoi [ne pas en parler] ? Y aurait-il un rapport avec l’encart publicitaire d’Areva ? Un quelconque lien de financement important ? Si oui, qu’en est-il de votre liberté d’expression ? C’est donc avec résignation que je vous annonce ne plus vouloir renouveler mon abonnement.

Célia Mogultay (67)


Nous sommes atterrés de constater qu’une maison d’édition pour la jeunesse puisse s’acoquiner avec Areva et lui dérouler le tapis rouge pour une “communication” des plus orientée sur l’énergie nucléaire ! Les consommateurs-électeurs de demain seront bien formatés, le nucléaire a de beaux jours devant lui… Foin de toute allusion à la question des déchets, de la destination des sous-produits à des fins militaires, des risques et accidents déjà avérés, du modèle de société induit par l’hyper-concentration de la production énergétique, et… la concentration des profits qu’entretient si bien Areva ! Non, tout baigne ! Le discours est bon enfant avec moult références au “naturel”, et le nucléaire résoud tous les enjeux du XXIème siècle. Merci Areva ! Nous, parents, nous insurgeons contre une telle démagogie de votre part, et pour cette raison, ne renouvellerons pas notre abonnement à Bayard Presse. A bon entendeur…

Vincent Luneau et Guylaine Fougeray (22)


Abonnée aux “Clés de l’actualité” dans le but d’informer le plus objectivement possible ma fille, c’est avec surprise et consternation que j’ai trouvé joint au journal 4 pages sur l’énergie nucléaire signées par Areva. Cette “publi-information” fait un éloge non critique de l’énergie nucléaire. C’est avec une partialité consternante que le nucléaire est pésenté, de plus des demi-vérités, des omissions et des mensonges ponctuent cette pub ! Bravo pour un journal qui veut donner des clés pour l’information ! […] Mais en revanche nous admirons les jolis logos “PEFC” et “Imprim’Vert” pour donner le change. Je suis particulièrement choquée par cette tentative de manipulation de l’opinion des générations futures. […] Je ne renouvellerai donc pas mon abonnement, mais je vous demande d’insérer dans un prochain numéro des “Clés de l’actualité” le 4 pages édité par le Réseau "Sortir du nucléaire", intitulé “Ni nucléaire, ni effet de serre”, par souci d’objectivité. Pouvez-vous également me communiquer la somme perçue par les “Clés de l’actualité” auprès d’Areva pour cette publicité ?

Véronique Sydor (64)


Energie thermique des mers : plus d’ambition !

Les associations polynésiennes œuvrant pour l’environnement vous envoient tous leurs encouragements à lutter contre cette folie nucléaire. […] Nous avons dans nos milieux insulaires océaniques profonds (vastes comme l’Europe) de quoi produire assez d’énergie pour le "vieux continent" à travers les technologies ETM (Energie Thermique des Mers) que connaît bien IFREMER ! Des plates-formes off-shore combinées (ETM-Eolien-Hydrolien, etc.) peuvent être des investissements beaucoup plus durables et rentables que celles des forages pétroliers. Les tankers (navires pétroliers) obsolètes pourraient être aménagés pour transporter l’hydrogène produit off-shore. Les technologies sont au point mais étouffées par les lobbies nucléaire et pétrolier ! Le gouvernement Sarkozy parle de lancer timidement cette technologie sur l’île de la Réunion... Ça manque d’ambition, de perspicacité et de probité ! Solidairement vôtre.

Gilles TeHau Parzy
Membre du Comité d’associations NO TOU FENUA, Directeur d’Eden Parc
et Bio-Organic Consulting


Vigie bénévole, pour dénoncer le silence de l’OMS

J’ai assumé une présence devant l’OMS… Attendre simplement sur un trottoir à côté d’un panneau de rappel de ce que l’opinion publique est encore bien lente à comprendre, que Tchernobyl est un crime qui se perpétue. Passive et non violente en apparence, cette manifestation pourtant revient à une dénonciation. Le nombre des victimes est effarant et continue de croître. Attendre simplement sur un trottoir peut par moments sembler dérisoire ou futile.

Puis il nous revient du fond de nous que cela pourtant peut être terriblement pertinent. Je me sens alors juste, à ma place juste, mieux que nulle part ailleurs au monde. Face au premier symbole de la vigilance sur la santé des peuples du monde, l’Organisation Mondiale de la Santé, j’ai assuré un temps de présence avec l’impertinence de dénoncer cette faille de vigilance justement, cette défaillance de l’OMS. […] J’ai assumé quelques jours l’honneur de faire partie de cette équipe d’espèces de Don Quichottes qui se relaient à cette permanence face à des armées de moulins à vent de notoriété, menteurs, irresponsables et cyniques. Oui, se sentir représentant d’une part de l’âme de l’humanité, d’un inconscient commun, c’est une sacrée expérience d’accomplissement. Bonnes continuations... Amitiés solidaires.

Pour participer à cette action et en savoir plus : https://independentwho.info

Dominique Maddaléna (95)


“Danger autoproducteur” ? Fausse alerte !

Je souhaite réagir suite à la lecture de la revue n°41 et notamment à la brève intitulée "Danger, auto-producteur !".
En effet, il n’y a rien de "choquant" à apposer un autocollant "production autonome" sur la logette électrique et une mention "danger, auto-producteur" sur le matériel électrique ; ce sont simplement des règles de sécurité pour les intervenants sur le réseau ! En cas de coupure sur le réseau, l’installation autonome peut quand même injecter du courant sur ledit réseau et donc il y a risque d’électrocution pour les intervenants ! Il est donc souhaitable que les installations autonomes soient identifiées pour prévenir des accidents électriques sur les personnes intervenant sur le réseau... Je souhaiterai donc rassurer Alain Duchasténier ainsi que les lecteurs de la revue : il n’y a pas de commando à la manœuvre sur cette affaire... Soyons anti-nucléaire mais pas parano !!!

Pierre-Yves Pelosse


Nucléaire : vous avez dit “ruineux” ?

[…] M. Siemens divorce d’avec Mme Areva. Il part avec 34% du capital, ce qui n’est pas grand chose. En compensation, il a les plans de l’EPR qui lui serviront de dot pour son remariage avec Mme Rosatom. […] Le nouveau groupe Rosatom-Siemens, avec l’appui de Toshiba et Alstom (turbines) devrait ravir à Areva la place de leader mondial du nucléaire […] On déplore que la construction des 2 EPR, réacteurs de 3ème génération, à Flamanville et en Finlande prenne tellement de retard (38 mois en Finlande), que le coût va considérablement augmenter et on ne sait pas encore qui va éponger cette rallonge :
les Finlandais demandent 2,4 milliards d’euros de pénalité sur une commande de 3 milliards !
Mais cela n’est rien, car l’Etat français a tout prévu depuis le début. L’actionnaire principal d’Areva, à hauteur de 79%, est le CEA. Le CEA est une entreprise publique, donc Areva, c’est nous, les contribuables ! Et, comme nous sommes si riches que nous avons placé plein de milliards dans les banques qui seront bien obligées de nous les rembourser un jour (comme l’emprunt russe !), la vie est belle. Et puis, de toute façon, s’il en manquait, des milliards, pas de problème, le Magicien de l’Elysée en a encore plein les manches… Le nucléaire n’a pas fini de nous étonner : on le savait polluant et dangereux, on le découvre en plus ruineux.

Jacques Terracher


Publicités déguisées d’Areva dans la presse pour jeunes : courriers adressés aux rédactions

Je suis lycéenne en classe de première scientifique, lectrice assidue de Science & Vie Junior. Mes deux frères l’ont été avant moi, puisque nous sommes abonnés depuis une dizaine d’années. Je tiens à vous dire que votre journal m’a apporté des connaissances, et beaucoup d’intérêt pour les sciences, dont je souhaite faire mon métier. C’est vous dire mon étonnement quant à la publicité [déguisée en article] faite à l’entreprise Areva [dans les colonnes de Science & Vie Junior], dont l’objectif est le développement de l’énergie nucléaire. Or cette énergie n’est ni propre, ni renouvelable ; l’uranium, comme le pétrole, est en quantité limitée sur Terre ; et se trouve surtout dans des pays pauvres (Niger) où les travailleurs sont peu protégés et peu payés. De plus, le devenir des déchets est plus que préoccupant pour les générations à venir. Sans parler des risques d’irradiation, des coûts… Mais je suis persuadée que vous connaissiez déjà bien la nocivité du nucléaire. Mais alors pourquoi [ne pas en parler] ? Y aurait-il un rapport avec l’encart publicitaire d’Areva ? Un quelconque lien de financement important ? Si oui, qu’en est-il de votre liberté d’expression ? C’est donc avec résignation que je vous annonce ne plus vouloir renouveler mon abonnement.

Célia Mogultay (67)


Nous sommes atterrés de constater qu’une maison d’édition pour la jeunesse puisse s’acoquiner avec Areva et lui dérouler le tapis rouge pour une “communication” des plus orientée sur l’énergie nucléaire ! Les consommateurs-électeurs de demain seront bien formatés, le nucléaire a de beaux jours devant lui… Foin de toute allusion à la question des déchets, de la destination des sous-produits à des fins militaires, des risques et accidents déjà avérés, du modèle de société induit par l’hyper-concentration de la production énergétique, et… la concentration des profits qu’entretient si bien Areva ! Non, tout baigne ! Le discours est bon enfant avec moult références au “naturel”, et le nucléaire résoud tous les enjeux du XXIème siècle. Merci Areva ! Nous, parents, nous insurgeons contre une telle démagogie de votre part, et pour cette raison, ne renouvellerons pas notre abonnement à Bayard Presse. A bon entendeur…

Vincent Luneau et Guylaine Fougeray (22)


Abonnée aux “Clés de l’actualité” dans le but d’informer le plus objectivement possible ma fille, c’est avec surprise et consternation que j’ai trouvé joint au journal 4 pages sur l’énergie nucléaire signées par Areva. Cette “publi-information” fait un éloge non critique de l’énergie nucléaire. C’est avec une partialité consternante que le nucléaire est pésenté, de plus des demi-vérités, des omissions et des mensonges ponctuent cette pub ! Bravo pour un journal qui veut donner des clés pour l’information ! […] Mais en revanche nous admirons les jolis logos “PEFC” et “Imprim’Vert” pour donner le change. Je suis particulièrement choquée par cette tentative de manipulation de l’opinion des générations futures. […] Je ne renouvellerai donc pas mon abonnement, mais je vous demande d’insérer dans un prochain numéro des “Clés de l’actualité” le 4 pages édité par le Réseau "Sortir du nucléaire", intitulé “Ni nucléaire, ni effet de serre”, par souci d’objectivité. Pouvez-vous également me communiquer la somme perçue par les “Clés de l’actualité” auprès d’Areva pour cette publicité ?

Véronique Sydor (64)


Energie thermique des mers : plus d’ambition !

Les associations polynésiennes œuvrant pour l’environnement vous envoient tous leurs encouragements à lutter contre cette folie nucléaire. […] Nous avons dans nos milieux insulaires océaniques profonds (vastes comme l’Europe) de quoi produire assez d’énergie pour le "vieux continent" à travers les technologies ETM (Energie Thermique des Mers) que connaît bien IFREMER ! Des plates-formes off-shore combinées (ETM-Eolien-Hydrolien, etc.) peuvent être des investissements beaucoup plus durables et rentables que celles des forages pétroliers. Les tankers (navires pétroliers) obsolètes pourraient être aménagés pour transporter l’hydrogène produit off-shore. Les technologies sont au point mais étouffées par les lobbies nucléaire et pétrolier ! Le gouvernement Sarkozy parle de lancer timidement cette technologie sur l’île de la Réunion... Ça manque d’ambition, de perspicacité et de probité ! Solidairement vôtre.

Gilles TeHau Parzy
Membre du Comité d’associations NO TOU FENUA, Directeur d’Eden Parc
et Bio-Organic Consulting


Vigie bénévole, pour dénoncer le silence de l’OMS

J’ai assumé une présence devant l’OMS… Attendre simplement sur un trottoir à côté d’un panneau de rappel de ce que l’opinion publique est encore bien lente à comprendre, que Tchernobyl est un crime qui se perpétue. Passive et non violente en apparence, cette manifestation pourtant revient à une dénonciation. Le nombre des victimes est effarant et continue de croître. Attendre simplement sur un trottoir peut par moments sembler dérisoire ou futile.

Puis il nous revient du fond de nous que cela pourtant peut être terriblement pertinent. Je me sens alors juste, à ma place juste, mieux que nulle part ailleurs au monde. Face au premier symbole de la vigilance sur la santé des peuples du monde, l’Organisation Mondiale de la Santé, j’ai assuré un temps de présence avec l’impertinence de dénoncer cette faille de vigilance justement, cette défaillance de l’OMS. […] J’ai assumé quelques jours l’honneur de faire partie de cette équipe d’espèces de Don Quichottes qui se relaient à cette permanence face à des armées de moulins à vent de notoriété, menteurs, irresponsables et cyniques. Oui, se sentir représentant d’une part de l’âme de l’humanité, d’un inconscient commun, c’est une sacrée expérience d’accomplissement. Bonnes continuations... Amitiés solidaires.

Pour participer à cette action et en savoir plus : https://independentwho.info

Dominique Maddaléna (95)


“Danger autoproducteur” ? Fausse alerte !

Je souhaite réagir suite à la lecture de la revue n°41 et notamment à la brève intitulée "Danger, auto-producteur !".
En effet, il n’y a rien de "choquant" à apposer un autocollant "production autonome" sur la logette électrique et une mention "danger, auto-producteur" sur le matériel électrique ; ce sont simplement des règles de sécurité pour les intervenants sur le réseau ! En cas de coupure sur le réseau, l’installation autonome peut quand même injecter du courant sur ledit réseau et donc il y a risque d’électrocution pour les intervenants ! Il est donc souhaitable que les installations autonomes soient identifiées pour prévenir des accidents électriques sur les personnes intervenant sur le réseau... Je souhaiterai donc rassurer Alain Duchasténier ainsi que les lecteurs de la revue : il n’y a pas de commando à la manœuvre sur cette affaire... Soyons anti-nucléaire mais pas parano !!!

Pierre-Yves Pelosse




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