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Sortir du nucléaire n°48



Hiver 2010-2011

Le Réseau lance l’alerte

L’EPR est dangereux, et c’est EDF qui le dit !

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°48 - Hiver 2010-2011

 EPR
Article publié le : 1er février 2011


Nous avons reçu, le lundi 27 septembre 2010, de nouveaux documents internes à EDF qui démontrent que la conception et la fabrication d’éléments du couvercle de la cuve de l’EPR de Flamanville en Normandie sont de nature à provoquer un accident de type Tchernobyl. Ces documents sont en ligne sur notre site Internet. Plus grave encore, selon une note rédigée par le Chef du Département combustibles nucléaires d’EDF en 20011, un accident de type Tchernobyl est possible sur tous les réacteurs nucléaires français. L’EPR est également concerné.



Plusieurs documents EDF démontrent que le nombre de soudures et le type d’acier utilisé dans certaines parties du couvercle de la cuve du réacteur EPR en construction à Flamanville peuvent provoquer une fuite de cette cuve. EDF juge que cette fuite peut, à son tour, dégénérer en un accident de type Tchernobyl. L’acier défaillant et les soudures font partie du système d’arrêt d’urgence du réacteur nucléaire EPR et concernent 89 points d’entrée dans la cuve du réacteur.

Les documents que nous avons reçus démontrent que les ingénieurs d’EDF ont conçu des parties du couvercle de la cuve de l’EPR qui mettent en péril la sûreté du réacteur EPR et violent, en toute connaissance de cause, la réglementation française relative aux équipements nucléaires sous pression, en particulier l’arrêté du 12 décembre 2005.

En toute conscience des problèmes, EDF persiste dans une politique qui sacrifie la sûreté aux impératifs économiques. Au regard des conséquences catastrophiques d’un éventuel accident, cette légèreté est impardonnable.

Failles de conception, toxicité accrue des déchets, atteinte de limites technologiques, vulnérabilité à des attentats (voire au cyber-terrorisme)… la liste de tous les problèmes de l’EPR s’allonge. Autant d’arguments qui nous donnent raison et doivent dynamiser encore davantage l’opposition à l’EPR autour de Flamanville et Penly comme à l’étranger.


Plusieurs documents EDF démontrent que le nombre de soudures et le type d’acier utilisé dans certaines parties du couvercle de la cuve du réacteur EPR en construction à Flamanville peuvent provoquer une fuite de cette cuve. EDF juge que cette fuite peut, à son tour, dégénérer en un accident de type Tchernobyl. L’acier défaillant et les soudures font partie du système d’arrêt d’urgence du réacteur nucléaire EPR et concernent 89 points d’entrée dans la cuve du réacteur.

Les documents que nous avons reçus démontrent que les ingénieurs d’EDF ont conçu des parties du couvercle de la cuve de l’EPR qui mettent en péril la sûreté du réacteur EPR et violent, en toute connaissance de cause, la réglementation française relative aux équipements nucléaires sous pression, en particulier l’arrêté du 12 décembre 2005.

En toute conscience des problèmes, EDF persiste dans une politique qui sacrifie la sûreté aux impératifs économiques. Au regard des conséquences catastrophiques d’un éventuel accident, cette légèreté est impardonnable.

Failles de conception, toxicité accrue des déchets, atteinte de limites technologiques, vulnérabilité à des attentats (voire au cyber-terrorisme)… la liste de tous les problèmes de l’EPR s’allonge. Autant d’arguments qui nous donnent raison et doivent dynamiser encore davantage l’opposition à l’EPR autour de Flamanville et Penly comme à l’étranger.




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