7 novembre 2013
Le 7 novembre 2013, EDF a déclaré à l’ASN un événement significatif pour la sûreté relatif à une détection tardive d’un défaut de câblage du contrôle commande d’une vanne du circuit de refroidissement intermédiaire ayant généré l’indisponibilité à la fermeture de cette vanne depuis la salle de commande.
Détection tardive de l’indisponibilité d’un système de fermeture automatique d’une vanne sur l’unité de production n° 2
08/11/2013
Depuis le 17 août, l’unité de production n° 2 de la centrale nucléaire de Saint Alban est en arrêt programmé pour renouveler une partie de son combustible et réaliser une importante campagne de maintenance.
Avant le redémarrage de chaque unité, des essais sont réalisés sur certains matériels afin de vérifier leur bon fonctionnement.
Le 3 novembre 2013, un de ces essais a montré que le système de commande automatique de fermeture d’une vanne ne fonctionnait pas correctement. Cette vanne est située sur un circuit d’eau qui sert à refroidir différents matériels. Dans certaines situations, la fermeture automatique de ce type de vanne peut être activée afin d’assurer le confinement du bâtiment réacteur.
Dés la détection de cet écart, les équipes de la centrale ont immédiatement engagé la réparation du système de commande.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement, car un autre système de fermeture automatique de cette même vanne est toujours resté disponible.
Cependant, la détection tardive de l’indisponibilité du premier système de fermeture automatique a amené la direction de la centrale à déclarer cet événement, le 8 novembre 2013, à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), au niveau 1 de l’échelle INES, qui en compte 7.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45966.html
Détection tardive d’un défaut de câblage du contrôle commande d’une vanne du circuit de refroidissement intermédiaire (RRI)
Paris, le 14 Novembre 2013
Le 7 novembre 2013, l’exploitant du centre nucléaire de production d’électricité (CNPE) de Saint-Alban a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté relatif à une détection tardive d’un défaut de câblage du contrôle commande d’une vanne du circuit de refroidissement intermédiaire (RRI) ayant généré l’indisponibilité à la fermeture de cette vanne depuis la salle de commande. Cette vanne se situe sur une traversée de l’enceinte de confinement du réacteur n°2.
L’enceinte de confinement d’un réacteur est un bâtiment en béton à l’intérieur duquel se trouve la cuve du réacteur, les générateurs de vapeur et le pressuriseur. Elle constitue la troisième des trois barrières existant entre les produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur et l’environnement. De nombreuses canalisations nécessaires au fonctionnement de l’installation traversent cette enceinte. Des vannes, situées de part et d’autre de la paroi en béton, permettent d’obturer chacune de ces canalisations. Pour assurer le maintien de l’intégrité de cette enceinte, les règles générales d’exploitation fixent des exigences très strictes sur les traversées dès lors que du combustible est présent dans le bâtiment réacteur.
Le 3 novembre 2013, dans le cadre de la réalisation d’un essai périodique, EDF découvre que l’ordre de fermeture depuis la salle de commande d’une vanne du circuit de refroidissement intermédiaire (RRI) ne fonctionne pas. Cette vanne est alors fermée manuellement pour garantir l’intégrité de l’enceinte de confinement.
Après analyse, EDF identifie que le dysfonctionnement de cet ordre de fermeture est dû à l’inversion, lors d’une opération de maintenance effectuée le 12 octobre 2013, de deux connecteurs du circuit de contrôle commande. Entre le 12 octobre et le 3 novembre 2013, l’ordre de fermeture de cette vanne depuis la salle de commande n’était donc pas disponible, ce qui n’est pas conforme aux règles générales d’exploitation.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur les installations, sur l’environnement ou sur les travailleurs.
Cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES du fait de la détection tardive du défaut de câblage.