9 mars 2018
La série noire des incidents à Cattenom se poursuit. Vendredi 9 mars 2018, les pompiers ont été appelé 2 fois, à quelques heures d’intervalle : feu sur un chantier en salle des machines du réacteur 4 et odeur de brulé dans un local électrique du réacteur 2.
Depuis la fin du mois de janvier 2018, les incidents divers et variés s’enchainent sur le site nucléaire de Cattenom. Arrêts automatiques des réacteurs 3 et 4, alerte à l’ammoniaque dans la station de traitement des eaux de refroidissement, fumée en salle des machines du réacteur 4, fumée sur un chantier en zone nucléaire du réacteur 1, surchauffe de câbles dans un local électrique du réacteur 3... Et maintenant, incendie sur un chantier en salle des machines du réacteur 4 et odeur de brulé dans un local électrique du réacteur 2, les 2 dans la même journée. Ces 8 incidents en seulement quelques semaines laissent de quoi se poser des questions sur la manière dont sont gérées les activités sur le site nucléaire, surtout quand on voit que les équipes ont réussi à faire brûler une couverture de protection de chantier ignifugée.
Le vendredi 9 mars vers 11H00, les équipes de la centrale sont intervenues suite à une inflammation d’une couverture ignifugée de protection de chantier. Des intervenants travaillaient sur un chantier de maintenance d’un moteur électrique situé en salle des machines du l’unité n°4 (hors zone nucléaire).
Un extincteur a permis d’éteindre instantanément le départ de feu. Après investigations, il s’agit d’une cale en bois qui se trouvait sous la couverture ignifugée qui s’est consumée.
Conformément aux procédures, les pompiers ont été appelés de manière préventive et sont arrivés rapidement sur site. Les pompiers ont constaté l’absence de feu. Cet évènement n’a eu aucun impact sur la sûreté, le fonctionnement des installations et la sécurité du personnel.
Le vendredi 9 mars 2018 vers 13H00 les équipes de la centrale sont intervenues suite à une odeur de brûlé dans un local du bâtiment électrique de l’unité de production n°2 (hors zone nucléaire). A leur arrivée les équipes d’intervention ont constaté qu’il n’y avait rien.
Conformément aux procédures, les pompiers ont été appelés de manière préventive et sont arrivés sur site rapidement.
Après investigation, il s’avère que cette odeur de brûlé a été constatée suite à la mise en service d’un ventilateur. Cet évènement n’a eu aucun impact sur la sûreté, le fonctionnement des installations et la sécurité du personnel.