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Sortir du nucléaire n°75



Automne 2017

Éditorial

Filières nucléaires : la fuite en avant continue ! Mais jusqu’à quand ???

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°75 - Automne 2017



Enferrés dans leurs utopies mortifères, les technocrates nucléaires imposent leurs choix et leurs matériels dangereux. La cuve défectueuse de l’EPR de Flamanville est un exemple révélateur et alarmant des inepties de cette caste. Comme pour bon nombre de générateurs de vapeur, son acier présente des excès de carbone. Qu’à cela ne tienne, les aspects financiers l’emportent sur les critères de sécurité. À marche forcée aussi, se poursuit à Bure, dans la Meuse, le projet Cigéo (Centre industriel de stockage géologique). Les incertitudes s’accumulent, mais les oppositions sont méprisées, voire réprimées. Comme au Japon, les autorités françaises n’hésitent pas à adopter des niveaux de radiations "admissibles" élevés, et même à ignorer les probables impacts de la contamination interne.

Même si les populations sont victimes d’accidents, quelques-uns sont prêts à décider ces prises de risques : pas question de remettre en cause la filière nucléaire !

Il faut avouer que, jusqu’à maintenant, l’argent public coule à flot dans ce secteur ; budgets de recherche considérables, financements très conséquents de l’extraction jusqu’aux déchets. Les budgets du nucléaire militaire explosent. Cependant, les scandales finissent par apparaître : gaspillages financiers (surgénérateurs, Uramin, nucléaire militaire…), contaminations (résidus miniers uranifères, plutonium en Loire, rejets aériens et aqueux…).

Quant à l’arrêt des 17 à 25 réacteurs nucléaires français évoqué par Nicolas Hulot, le flou reste savamment entretenu par les dirigeants politiques actuels, toujours liés à la caste nucléocrate.

En principe, la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie sera rediscutée au premier semestre 2018, mais rien ne garantit encore l’arrêt définitif des vieux réacteurs inutiles et dangereux. Il est pourtant de l’intérêt de tous, y compris des travailleurs du nucléaire, que d’organiser une gestion responsable de ce secteur d’activités.

Plus que jamais, il nous faut dénoncer les impasses des filières nucléaires civiles et militaires. À l’occasion des 20 ans du Réseau "Sortir du Nucléaire", poursuivons la lutte et proposons des alternatives viables ! Les actions à venir de manquent pas : agissons dans nos associations locales et régionales, manifestons contre l’EPR et Cigéo, participons au Forum Social Mondial Antinucléaire du 1er au 4 novembre 2017 !

Le Réseau "Sortir du Nucléaire"

Enferrés dans leurs utopies mortifères, les technocrates nucléaires imposent leurs choix et leurs matériels dangereux. La cuve défectueuse de l’EPR de Flamanville est un exemple révélateur et alarmant des inepties de cette caste. Comme pour bon nombre de générateurs de vapeur, son acier présente des excès de carbone. Qu’à cela ne tienne, les aspects financiers l’emportent sur les critères de sécurité. À marche forcée aussi, se poursuit à Bure, dans la Meuse, le projet Cigéo (Centre industriel de stockage géologique). Les incertitudes s’accumulent, mais les oppositions sont méprisées, voire réprimées. Comme au Japon, les autorités françaises n’hésitent pas à adopter des niveaux de radiations "admissibles" élevés, et même à ignorer les probables impacts de la contamination interne.

Même si les populations sont victimes d’accidents, quelques-uns sont prêts à décider ces prises de risques : pas question de remettre en cause la filière nucléaire !

Il faut avouer que, jusqu’à maintenant, l’argent public coule à flot dans ce secteur ; budgets de recherche considérables, financements très conséquents de l’extraction jusqu’aux déchets. Les budgets du nucléaire militaire explosent. Cependant, les scandales finissent par apparaître : gaspillages financiers (surgénérateurs, Uramin, nucléaire militaire…), contaminations (résidus miniers uranifères, plutonium en Loire, rejets aériens et aqueux…).

Quant à l’arrêt des 17 à 25 réacteurs nucléaires français évoqué par Nicolas Hulot, le flou reste savamment entretenu par les dirigeants politiques actuels, toujours liés à la caste nucléocrate.

En principe, la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie sera rediscutée au premier semestre 2018, mais rien ne garantit encore l’arrêt définitif des vieux réacteurs inutiles et dangereux. Il est pourtant de l’intérêt de tous, y compris des travailleurs du nucléaire, que d’organiser une gestion responsable de ce secteur d’activités.

Plus que jamais, il nous faut dénoncer les impasses des filières nucléaires civiles et militaires. À l’occasion des 20 ans du Réseau "Sortir du Nucléaire", poursuivons la lutte et proposons des alternatives viables ! Les actions à venir de manquent pas : agissons dans nos associations locales et régionales, manifestons contre l’EPR et Cigéo, participons au Forum Social Mondial Antinucléaire du 1er au 4 novembre 2017 !

Le Réseau "Sortir du Nucléaire"



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