Communiqué du 8 août 2017
Alors que CIGÉO soulève des interrogations massives, des associations, des artistes et des militant-e-s proposent trois jours de festival, du 11 au 13 août, à Biencourt-sur-Orge (Meuse), pour faire le point sur les failles de ce projet, pour échanger sur de nombreux sujets et surtout, pour passer un bon moment ensemble. L’action "Bout de bois = Bois debout" clôturera le rassemblement.
L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), puis l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), organismes officiels, viennent de confirmer les craintes qui mobilisent une forte opposition depuis des années. En émettant de sérieuses réserves sur le dossier d’options de sûreté de l’Andra, ils confirment le caractère irréaliste du projet CIGEO. L’Agence doit revoir sa copie : architecture du stockage, neutralisation de la réactivité chimique de certains déchets, risques d’incendie, gestion de situations post-accidentelles, etc. Mais à quoi bon s’entêter sur une voie sans issue ?
Ces trois jours se veulent un temps de pause festif, informatif et convivial dans une lutte qui ne cédera pas, toujours plus confortée dans sa légitimité.
Aperçu du programme :
des concerts (chanson engagée, flamenco, rap, électro, techno, rock progressif, etc.),
des spectacles (nouveau cirque, conférence gesticulée, lecture de textes,…),
deux tables rondes : « Les transports de déchets nucléaires » avec des associations engagées contre ceux-ci, « La nucléarisation du territoire en Meuse et Haute-Marne » avec des témoignages d’acteurs locaux,
des conférences : « Les failles technologiques du projet Cigéo, décryptage des récents rapports officiels », « Impacts environnementaux de la filière nucléaire », « Des déchets de la Grande guerre à ceux du nucléaire », « Misères et tourments de la presse dissidente », « Retour sur les luttes sociales aux aciéries de Longwy / Radio Lorraine Coeur d’Acier », « Les aléas du réacteur EPR de Flamanville », etc.
Sans oublier les stands associatifs de divers horizons (Burestop, Sortir du nucléaire, Greenpeace, Criirad, Confédération paysanne, Moselle Est gaz de Couche, La Graine, etc.) et celui dédié aux médias alternatifs.
Et aussi, des projections permanente de films et documentaires, des expositions, des ateliers pour les enfants, des balades naturalistes... et, si les conditions météo le permettent, un moment de poésie engagée avec un lâcher de lanternes lumineuses dans le ciel le samedi soir.
Tout un riche programme, plus détaillé et accessible ICI
Le mur tombé au Bois Lejuc, le 14 août 2016, est un symbole fort. Il a marqué le début de l’occupation de la forêt par des personnes qui ne céderont pas le territoire aux pelleteuses de l’Andra, qui ne veulent pas livrer celui-ci au nucléaire et qui croient à un autre avenir possible.
En solidarité avec les « habitant.e.s » du Bois, l’appel est lancé à tous les festivaliers d’ici et d’ailleurs d’apporter, en guise d’implication, une planche peinte, décorée et signée qui servira ensuite à la construction de nouvelles cabanes de vie à l’automne. Un atelier de peinture se tiendra aussi sur place et l’ensemble des « bouts de bois » seront assemblés sur place sous forme de tipi.
Inauguration de l‘ensemble le dimanche à 18h, avec... un invité surprise.
Quelques planchettes datées sont déjà arrivées, en direct des générations futures > ICI
Un point accueil pour les journalistes se tiendra à l’entrée du festival pendant les trois jours. Nous donnons rendez-vous aux médias le dimanche à 13h30 pour un point presse, à l’Atelier "Bois Debout".
Contacts presse :
Coordination Burestop/Les Bure’lesques : 06 86 74 85 11 - 06 88 27 16 06
Action Bois Debout : 06 76 83 27 72
Réseau "Sortir du nucléaire" : 06 64 66 01 23
Informations pratiques :
Festival organisé par un collectif d’associations et d’opposant.e.s au projet Cigéo/BURE avec le soutien du Réseau “Sortir du nucléaire“ www.burefestival.org
Lieu : Du 11 au 13 août 2017 / Entre les villages de Biencourt-sur-Orge et Couvertpuis : D127B. Camping gratuit, restauration et buvette sur place.
Bure : c’est dans ce petit village de la Meuse que l’industrie nucléaire veut enfouir ses déchets les plus dangereux, qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années.