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En direct de New York : 8è jour à la conférence d’interdiction des armes nucléaires à l’ONU

27 juin 2017 |




Comparons les profits à l’héritage de la violence nucléaire.

Editorial de Ray Acheson, 27 juin 2017

Extraits et traduction Abolition des armes nucléaires-Maison de Vigilance



Alors que la majorité des pays du monde se réunissent aux Nations unies pour négocier un Traité d’interdiction, le « Centre de l’intégrité publique US » a publié un rapport sur les dangers dans les laboratoires américains. Une litanie d’accidents de travailleurs sur les 8 sites nucléaires, inhalation de radioactivité, chocs électriques, blessures chimiques ou par des explosions… Le Laboratoire de Los Alamos où sont produites les amorces plutonium viole toutes les règles de sécurité.

Les entreprises qui opèrent à Los Alamos font entre 15 et 60 millions de dollars de profit. Travailler pour les armes nucléaires est connu pour être « sans risque financier ». Violer les règles de sécurité est sans conséquences financières. Il y a bien eu une menace de sanction et d’amende, mais sans suite…

Avant Los Alamos la production d’amorces au plutonium se faisait à Rocky Flat près de Denver (Colorado). Deux accidents majeurs ont été répertoriés en 1957 et 1969, avec des pollutions massives radioactives. En 1989 Rocky Flart a été fermé. Les écologistes ont alerté sur le phénomène de bioturbation où les animaux dispersent les éléments radioactifs. Malgré cela, en 2017, les zones concernées viennent de ré-ouvrir au public.

Ces cas sont révélateurs de la situation où quelques industriels font du profit en construisant des bombes et se moquent de la santé des travailleurs et de la population.

C’est alors que le Traité d’interdiction trouve son rôle.

Interdire les armes nucléaires est une menace pour le complexe militaro-industriel. Interdire le développement, la production et bien sur, la possession des armes nucléaires va mettre la pression sur ces entreprises. Cela remet en cause les programmes de « modernisation » pour investir plutôt dans les besoins sociaux.

Précisément aujourd’hui, les négociateurs attendent la version numéro 2 du brouillon de Traité. Il nous reste 8 jours de travail pour terminer ce traité avant le 7 juillet. Garder à l’esprit le contexte réel physique et économique des armes nucléaires est indispensable pour que le Traité qui va sortir de cette Conférence ait un impact effectif.

Alors que la majorité des pays du monde se réunissent aux Nations unies pour négocier un Traité d’interdiction, le « Centre de l’intégrité publique US » a publié un rapport sur les dangers dans les laboratoires américains. Une litanie d’accidents de travailleurs sur les 8 sites nucléaires, inhalation de radioactivité, chocs électriques, blessures chimiques ou par des explosions… Le Laboratoire de Los Alamos où sont produites les amorces plutonium viole toutes les règles de sécurité.

Les entreprises qui opèrent à Los Alamos font entre 15 et 60 millions de dollars de profit. Travailler pour les armes nucléaires est connu pour être « sans risque financier ». Violer les règles de sécurité est sans conséquences financières. Il y a bien eu une menace de sanction et d’amende, mais sans suite…

Avant Los Alamos la production d’amorces au plutonium se faisait à Rocky Flat près de Denver (Colorado). Deux accidents majeurs ont été répertoriés en 1957 et 1969, avec des pollutions massives radioactives. En 1989 Rocky Flart a été fermé. Les écologistes ont alerté sur le phénomène de bioturbation où les animaux dispersent les éléments radioactifs. Malgré cela, en 2017, les zones concernées viennent de ré-ouvrir au public.

Ces cas sont révélateurs de la situation où quelques industriels font du profit en construisant des bombes et se moquent de la santé des travailleurs et de la population.

C’est alors que le Traité d’interdiction trouve son rôle.

Interdire les armes nucléaires est une menace pour le complexe militaro-industriel. Interdire le développement, la production et bien sur, la possession des armes nucléaires va mettre la pression sur ces entreprises. Cela remet en cause les programmes de « modernisation » pour investir plutôt dans les besoins sociaux.

Précisément aujourd’hui, les négociateurs attendent la version numéro 2 du brouillon de Traité. Il nous reste 8 jours de travail pour terminer ce traité avant le 7 juillet. Garder à l’esprit le contexte réel physique et économique des armes nucléaires est indispensable pour que le Traité qui va sortir de cette Conférence ait un impact effectif.



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