Chooz B

L’installation censées nettoyer les eaux usées de la centrale nucléaire de Chooz (Grand Est) est à la peine : elle n’arrive plus à épurer suffisamment l’eau, y laissant trop de saletés. Ces eaux sont ensuite déversées directement dans la nature.

À la centrale de Chooz (Grand Est), EDF n’a pas su maîtriser ses rejets. Il a déversé dans la Meuse, par mégarde, inattention, incompétence, plus de 330m3 d’eau chargée d’éthanolamine, un liquide visqueux et toxique, inflammable et corrosif, aux effluves d’ammoniac.

L’affaire date de plusieurs mois, mais ce n’est que début octobre 2023 que EDF en fait part au public. Lors du redémarrage du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Chooz (Grand Est) fin janvier, une coupure d’électricité a provoqué un arrêt d’urgence. Et EDF n’a pas su quoi faire.

La centrale nucléaire de Chooz (Grand Est) a dépassé en juin 2023 plusieurs limites lors de ses rejets : l’eau était trop chargée de matières en suspension, et son pH trop élevé. Mais le site nucléaire ne s’en est rendu compte que plusieurs semaines après.

On croyait que tout avait tout vérifié, mais non : EDF a découvert de nouveaux défauts sur les diesels de secours de ses réacteurs nucléaires. L’affaire aura pris 4 ans. Au total, 41 réacteurs sur les 56 en fonctionnement étaient touchés. Pour certains, les 2 groupes électrogènes étaient impactés.

Le 19 avril 2023, le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Chooz (Grand Est) a atteint sa pleine puissance, après plus d’un an d’arrêt pour contrôles et réparation de corrosion. Redémarré quelques jours plus tôt, EDF n’a pas remarqué que la porte d’accès au réacteur était mal fermée.

À la centrale nucléaire de Chooz (Grand Est), il a fallu attendre fin mars 2023 pour que EDF détecte qu’une pompe fuyait...depuis septembre 2022. Un joint, remplacé lors d’une intervention de maintenance, était de la mauvaise taille. La pompe avait pourtant été testée après son "entretien".

C’est une fissure de grande ampleur (et surtout profondeur) qui balaye toute la stratégie qu’EDF a déployée avec l’aval de l’Autorité de sûreté nucléaire : découverte début 2023 sur une zone soit-disant non sujette à la corrosion sous contrainte, il ne restait que 4 mm de métal (sur 27 mm (...)

Mi décembre 2022, plus d’un an après la découverte du phénomène, EDF annonce que ses 16 réacteurs nucléaires les plus récents sont aussi les plus "sensibles" à la corrosion sous contrainte (CSC). Il en reste six à "traiter" entièrement en 2023 et pour ceux-là EDF change de stratégie : fini les (...)

Le 12 décembre 2022, à la centrale nucléaire de Chooz (Grand Est), une fuite de plus de 40 kilos de liquide de refroidissement a été découverte. Elle a fait dépasser la limite fixée à 100kg/an. C’est la 7ème centrale nucléaire à annoncer l’avoir dépassée en 2022.