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Sortir du nucléaire n°33



Décembre 2006

En bref

C’est vite lu !

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°33 - Décembre 2006


Article publié le : 1er décembre 2006


Devinez quel est l’homme le plus riche de Chine ?
On aurait pensé Shi Zhengrong, banquier, politicien, informaticien ou encore patron d’une grande entreprise pétrolière. Mais non, l’homme le plus riche de Chine, à la surprise générale, est un entrepreneur d’énergie solaire selon le magazine Fortune de 2006. Suntech Power Co. Ltd est devenue la première entreprise privée d’origine chinoise cotée à New York. Le nouvel actionnaire est aujourd’hui à la tête d’une fortune de plus de 1,38 milliards de dollars.
Créée en 2001, l’entreprise Suntech n’a cessé de croître. L’entreprise chinoise a commencé à enregistrer des profits considérables, avant de multiplier par 20 ses bénéfices l’année suivante. La compagnie Suntech, avec sa technologie de pointe, a fait son entrée sur le marché mondial de l’industrie solaire, si bien qu’elle figure aujourd’hui parmi les dix premières entreprises photovoltaïques du monde.
Source : https://www.delaplanete.org

Les citoyens européens rejettent clairement le nucléaire
Devinez quel est le résultat d’un sondage Eurobaromètre réalisé en novembre 2005 dans les 25 États membres de l’Union Européenne effectué auprès de 29 430 personnes ?
A la question "Pour réduire notre dépendance aux ressources énergétiques importées, les gouvernements (européens) doivent choisir parmi une liste d’alternatives, parfois coûteuses. Quelle est l’alternative sur laquelle votre gouvernement devrait principalement se concentrer dans les années à venir ?"
Près de la moitié des citoyens de l’Union (48%) souhaitent que les gouvernements nationaux privilégient le développement de l’énergie solaire ; suivent la promotion de la recherche avancée sur les nouvelles technologies énergétiques (hydrogène, charbon propre) (41%) puis du développement de l’énergie éolienne (31%), du pétrole (23%) et en bon dernier de l’énergie nucléaire (12%) !

Sondage à télécharger ici : https://ec.europa.eu/energy/
green-paper-energy/doc/2006_01_24/
2006_01_24_eurobarometer_slide_en.pdf


Appel du Dalaï Lama pour l’abolition du nucléaire
Le Dalaï Lama, chef spirituel du bouddhisme tibétain, a lancé le 1er novembre 2006 un appel à l’abolition des armes nucléaires, depuis Hiroshima, première ville au monde à avoir subi l’apocalypse atomique et capitale du mouvement pacifiste nippon.
Le dirigeant tibétain a affirmé ne pas se sentir découragé par la récente prolifération dans certains pays, soulignant que l’héritage de Hiroshima offrait toujours au monde un témoignage fort sur l’horreur nucléaire.
"Le message lancé depuis ici au monde entier est que les armes nucléaires sont quelque chose de terrible", a déclaré le Dalaï Lama.

Source : AFP (01/11/2006)

Italie antinucléaire
Romano Prodi, ancien président italien :
"J’ai livré une grande bataille en faveur du nucléaire, il y a de nombreuses années. Je l’ai perdue. Puis Tchernobyl a renforcé l’hostilité des Italiens. Quand j’étais à Bruxelles, je demandais chaque année à mes « savants » de l’Euratom :
“Y a-t-il du nouveau dans le domaine de la sécurité et du traitement des déchets ? Puis-je aller à la télé pour dire que les choses ont changé ?” J’attends toujours ces évolutions. L’Italie va donc reprendre la recherche dans le nucléaire, mais pas la production."

Source : www.lexpress.fr (08/11/2006)

Mise en garde contre un excès d’optimisme nucléaire
"Nous ne pensons pas qu’il est vraiment réaliste de croire que la part du nucléaire dans la production d’électricité va augmenter de façon significative", a souligné M. Mandil, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Source : AFP (10/11/2006)

Se chauffer avec les eaux usées
La ville de Ludwigshafen (Rheinland-Pfalz en Allemagne) chauffe une installation des services techniques municipaux en grande partie avec de la chaleur obtenue avec les eaux usées, réduisant ainsi l’émission de CO2 de 60 tonnes par an. Le cœur de l’installation est équipé d’un échangeur de chaleur large de 1,20 m et long de 9 m qui est intégré à la base du canal des eaux usées. Ce processus d’avenir est non seulement écologique mais aussi économique. Le thème d’intérêt général devrait être repensé pour une gestion globale de l’eau. En Allemagne, deux millions de personnes pourraient être chauffées avec de l’énergie tirée des eaux usées. Combien en France ?

Téléchargement du dossier de présentation de cette technique “Heizen und Kühlen mit Abwasser” (dossier “Chauffer et refroidir avec les eaux usées” en allemand) :

https://www.dbu.de/publikationen/download588.html

Une ampoule à 1 Watt
La société américaine, Mule Lighting propose une ampoule d’un nouveau genre (LEDison) qui comme son nom l’indique utilise plusieurs autres petites ampoules de type LED. Au final, elle ne consomme pas plus d’un Watt, demeure plus résistante et éclaire sur 360 degrés.

La luminosité de cette ampoule de 1 Watt correspond à utiliser une ampoule standard de 10 à 60 Watt. Elle possède un culot qui lui permet d’être vissée sur des lampes classiques. Voici quelques caractéristiques intéressantes de cette ampoule :

- Longue durée de vie (+ de 100 000 heures)
- Consommation d’électricité réduite de 80 à 90%
- Protection contre les surtensions
- Remplace les ampoules à incandescences (10-60 watt)

L’adresse internet du site (en anglais) : https://www.mulelighting.com

Tchernobyl dans nos cheminées
Des bûches de chauffage en provenance de pays de l’Est. Et si le bois était contaminé ?
Depuis quelques temps, des centrales d’achats de grandes surfaces comme des négociants sont contactés par des sociétés de négoce intermediaires, souvent polonaises, qui leur proposent des bois de chauffage sous forme de bûches ou de bûchettes provenant d’Ukraine, de Biélorussie ou de Russie, à des prix défiant toute concurrence.
Une exposition au bois contaminé peut présenter des risques pour la santé, mais le danger est bien plus important quand le bois est brûlé. Il dégage alors des particules volatiles contenant du césium 137 "qui vont se propager dans l’organisme par irradiation’’ sous la forme des cendres stockées dans la cheminée - ou par inhalation des fumées", explique Michèle Rivasi, biologiste et fondatrice de la CRIIRAD.
En France, il appartient aux exploitants de procéder aux analyses et vérifications d’usage ; le rôle de l’administration est de vérifier que ces contrôles ont été effectués. Aussi, les professionnels, en principe, vérifient l’origine de leur produit. "Ils ont également un label NF bois de chauffage qui garantit la qualité de leur produit. Et ce label implique un contrôle de la radioactivité."

Source : Dauphiné Libéré, 8 septembre 2006


Corée : l’essai nucléaire fait exploser les ventes de préservatifs
L’essai nucléaire auquel la Corée du Nord a procédé le 9 octobre 2006 a eu des conséquences inattendues. Selon la presse locale, il a fait exploser les ventes de préservatifs en Corée du Sud, tout comme les réservations dans les "love hotels".

Les drugstores ont observé une hausse de 28% des vente des préservatifs dans la semaine qui a suivi l’explosion de la première bombe atomique nord-coréenne, indique le quotidien Chuson.

Les réservations dans les hôtels où l’on paye à l’heure ont également nettement augmenté, poursuit le quotidien. Selon les experts, la crainte suscitée par la possibilité d’une guerre nucléaire a poussé les Coréens du Sud à chercher une consolation dans le sexe.

Source : https://www.romandie.com

S’éclater sur la lune
Les Etats-Unis avaient le projet de faire exploser une bombe nucléaire sur la Lune pendant la guerre froide. Leur but : une explosion visible à l’oeil nu depuis la Terre, histoire de rouler les mécaniques face à l’Union soviétique en avance sur le programme spatial américain.

Source : https://observer.guardian.co.uk/

Le gaspillage nuit gravement à notre avenir
Le ministre français de l’Economie, des Finances et de l’Industrie a présenté un décret relatif à la promotion des économies d’énergie dans les messages publicitaires des entreprises du secteur énergétique.
A compter du 1er mars 2007, tout message publicitaire de ces entreprises, quel que soit le support, comportera une mention rappelant au consommateur que l’énergie doit être économisée : “L’énergie est notre avenir, économisons-la !”.


Sous-marins : des piles à combustible comme alternative au nucléaire
Une alternative à l’énergie nucléaire : les nouveaux sous-marins qui entrent en service dans l’armée allemande sont équipés de piles à combustible.
Ils sont fabriqués à Kiel par le groupe Thyssen-Krupp. Avec déjà quinze commandes, il a raflé tous les contrats de sous-marins classiques à l’exportation. L’armée allemande en a commandé quatre autres, mais aussi les Italiens, les Grecs, les Coréens du Sud et les Portugais. Le moteur nucléaire y est remplacé par des piles à hydrogène et oxygène conçues par Siemens. Une autonomie de 5 500 km et une température de fonctionnement de 80°C au lieu de 300°C en font un sous-marin pratiquement indétectable. La DCN, le constructeur français, qui ne peut pas exporter ses submersibles nucléaires à cause du risque de prolifération nucléaire, étudie avec Technicatome un produit concurrent où l’hydrogène serait produit par un reformeur à gasoil. Un coût moitié moins élevé et des performances stratégiques bien supérieures risquent fort d’envoyer notre flotte nucléaire nationale à la casse.

Source : Sciences et Avenir de février 2006.
61,7% de la recherche engouffrés dans le nucléaire contre 9,5 % pour les énergies renouvelables et les efficacité énergétique.

Budget consacré à la recherche en énergie en France en 2002 : 940 millions d’euros dont 600 millions d’euros provenant de l’Etat et le reste de contrats industriels.

Somme et pourcentage consacrés par thème de recherche :
- Nucléaire 580 M€ = 61,7%
- Energies fossiles 230 M€ = 24,4%
- Energies renouvelables 50 M€ = 5,3%
- Efficacité énergétique 40 M€ = 4,2%
- Hydrogène et pile à combustible 40 M€ = 4,2%

Source : Rapport “Nouvelles technologies de l’énergie” de l’expert Chambolle au Premier ministre : https://www.recherche.gouv.fr/rapport/rapportnte.pdf

Charbon propre, mythe ou réalité ?
Fruit d’un travail coordonné par le Délégué interministériel au développement durable, un nouveau rapport Charbon propre : mythes ou réalités ? rappelle l’importance totalement méconnue et sous-estimée en France du charbon, qui est l’énergie qui croît le plus dans le monde actuellement. Cette filière énergétique connaît, en effet, à la fois des hausses de prix plus modérées que ceux du pétrole et du gaz et est basée sur les réserves d’énergie fossile les plus vastes. Mais le charbon est aussi le plus fort émetteur de CO2 à quantité d’énergie donnée. Peut-on résoudre la quadrature du cercle énergie/climat/charbon ?

La principal conclusion de ce rapport est que le recours au charbon ne sera compatible avec la maîtrise de l’effet de serre qu’avec des systèmes de captage et de stockage du CO2, c’est-à-dire des “centrales à charbon vraiment propre”. L’Europe doit en conséquence, en parallèle aux Etats-Unis, à la Chine, au Canada et à l’Australie, faire l’effort nécessaire de développement technologique, car ce n’est plus un problème de recherche en amont : on sait capturer le CO2, certains pilotes industriels tournent déjà. L’usage du charbon devra être absolument conditionné à ce stockage. Il faudra donc un cadre réglementaire mondial pour l’imposer aux opérateurs, compte tenu des surcoûts induits.

Pour télécharger le rapport complet : https://www.ecologie.gouv.fr/
article.php3 ?id_article=6256
Contact : antoine-tristan.mocilnikar@mines.org


Les dix villes les plus polluées de la planète
Un milliard de personnes dans le monde subissent chaque année les méfaits de la pollution, indique une étude de The Blacksmith Institute, un organisme américain spécialisé sur la question environnementale. Et pour étayer ce constat, l’institut publie un classement des 10 villes les plus polluées de la planète.

Top 10 des villes les plus polluées au monde
- Tchernobyl (Ukraine, radioactivité)
- Dzerzhinsk (Russie, site de production d’armes chimiques)
- Haina (République Dominicaine, pollution industrielle au plomb)
- Kabwe (Zambie, pollution industrielle au plomb et au cuivre)
- La Oroya (Pérou, pollution industrielle au plomb, cuivre, zinc et sulfure)
- Linfen (Chine, pollution industrielle au monoxyde, sulfure, plomb, arsenic...)
- Maiuu Suu (Kirghistan, radioactivité provoquée par les mines d’uranium)
- Norilsk (Russie, pollution industrielle au sulfure, plomb, nickel, phénols...)
- Ranipet (Inde, pollution au chrome et à l’azote liée aux tanneries)
- Rudnaya Pristan/Dalnegorsk (Russie, pollution industrielle au plomb, mercure, cadmium...)

Source : www.blacksmithinstitute.org


Californie : un accident nucléaire de 1959 refait surface
Il y a 47 ans a eu lieu un accident nucléaire près de la Simi Valley, en Californie. Un nouveau rapport publié début octobre 2006 montre que son impact sanitaire et environnemental a été largement sous-estimé.

1979 : les habitants proches d’un laboratoire conduisant des recherches sur le nucléaire apprennent que, 20 ans plus tôt, un accident nucléaire s’y est produit. Le cœur du réacteur a subi une fusion partielle. Aujourd’hui, un rapport évalue entre 260 et 1 800 le nombre de cancers potentiellement attribuables à cet événement, peut-on lire dans le Los Angeles times.

Source : Gouverner
Claire Avignon


Devinez quel est l’homme le plus riche de Chine ?
On aurait pensé Shi Zhengrong, banquier, politicien, informaticien ou encore patron d’une grande entreprise pétrolière. Mais non, l’homme le plus riche de Chine, à la surprise générale, est un entrepreneur d’énergie solaire selon le magazine Fortune de 2006. Suntech Power Co. Ltd est devenue la première entreprise privée d’origine chinoise cotée à New York. Le nouvel actionnaire est aujourd’hui à la tête d’une fortune de plus de 1,38 milliards de dollars.
Créée en 2001, l’entreprise Suntech n’a cessé de croître. L’entreprise chinoise a commencé à enregistrer des profits considérables, avant de multiplier par 20 ses bénéfices l’année suivante. La compagnie Suntech, avec sa technologie de pointe, a fait son entrée sur le marché mondial de l’industrie solaire, si bien qu’elle figure aujourd’hui parmi les dix premières entreprises photovoltaïques du monde.
Source : https://www.delaplanete.org

Les citoyens européens rejettent clairement le nucléaire
Devinez quel est le résultat d’un sondage Eurobaromètre réalisé en novembre 2005 dans les 25 États membres de l’Union Européenne effectué auprès de 29 430 personnes ?
A la question "Pour réduire notre dépendance aux ressources énergétiques importées, les gouvernements (européens) doivent choisir parmi une liste d’alternatives, parfois coûteuses. Quelle est l’alternative sur laquelle votre gouvernement devrait principalement se concentrer dans les années à venir ?"
Près de la moitié des citoyens de l’Union (48%) souhaitent que les gouvernements nationaux privilégient le développement de l’énergie solaire ; suivent la promotion de la recherche avancée sur les nouvelles technologies énergétiques (hydrogène, charbon propre) (41%) puis du développement de l’énergie éolienne (31%), du pétrole (23%) et en bon dernier de l’énergie nucléaire (12%) !

Sondage à télécharger ici : https://ec.europa.eu/energy/
green-paper-energy/doc/2006_01_24/
2006_01_24_eurobarometer_slide_en.pdf


Appel du Dalaï Lama pour l’abolition du nucléaire
Le Dalaï Lama, chef spirituel du bouddhisme tibétain, a lancé le 1er novembre 2006 un appel à l’abolition des armes nucléaires, depuis Hiroshima, première ville au monde à avoir subi l’apocalypse atomique et capitale du mouvement pacifiste nippon.
Le dirigeant tibétain a affirmé ne pas se sentir découragé par la récente prolifération dans certains pays, soulignant que l’héritage de Hiroshima offrait toujours au monde un témoignage fort sur l’horreur nucléaire.
"Le message lancé depuis ici au monde entier est que les armes nucléaires sont quelque chose de terrible", a déclaré le Dalaï Lama.

Source : AFP (01/11/2006)

Italie antinucléaire
Romano Prodi, ancien président italien :
"J’ai livré une grande bataille en faveur du nucléaire, il y a de nombreuses années. Je l’ai perdue. Puis Tchernobyl a renforcé l’hostilité des Italiens. Quand j’étais à Bruxelles, je demandais chaque année à mes « savants » de l’Euratom :
“Y a-t-il du nouveau dans le domaine de la sécurité et du traitement des déchets ? Puis-je aller à la télé pour dire que les choses ont changé ?” J’attends toujours ces évolutions. L’Italie va donc reprendre la recherche dans le nucléaire, mais pas la production."

Source : www.lexpress.fr (08/11/2006)

Mise en garde contre un excès d’optimisme nucléaire
"Nous ne pensons pas qu’il est vraiment réaliste de croire que la part du nucléaire dans la production d’électricité va augmenter de façon significative", a souligné M. Mandil, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Source : AFP (10/11/2006)

Se chauffer avec les eaux usées
La ville de Ludwigshafen (Rheinland-Pfalz en Allemagne) chauffe une installation des services techniques municipaux en grande partie avec de la chaleur obtenue avec les eaux usées, réduisant ainsi l’émission de CO2 de 60 tonnes par an. Le cœur de l’installation est équipé d’un échangeur de chaleur large de 1,20 m et long de 9 m qui est intégré à la base du canal des eaux usées. Ce processus d’avenir est non seulement écologique mais aussi économique. Le thème d’intérêt général devrait être repensé pour une gestion globale de l’eau. En Allemagne, deux millions de personnes pourraient être chauffées avec de l’énergie tirée des eaux usées. Combien en France ?

Téléchargement du dossier de présentation de cette technique “Heizen und Kühlen mit Abwasser” (dossier “Chauffer et refroidir avec les eaux usées” en allemand) :

https://www.dbu.de/publikationen/download588.html

Une ampoule à 1 Watt
La société américaine, Mule Lighting propose une ampoule d’un nouveau genre (LEDison) qui comme son nom l’indique utilise plusieurs autres petites ampoules de type LED. Au final, elle ne consomme pas plus d’un Watt, demeure plus résistante et éclaire sur 360 degrés.

La luminosité de cette ampoule de 1 Watt correspond à utiliser une ampoule standard de 10 à 60 Watt. Elle possède un culot qui lui permet d’être vissée sur des lampes classiques. Voici quelques caractéristiques intéressantes de cette ampoule :

- Longue durée de vie (+ de 100 000 heures)
- Consommation d’électricité réduite de 80 à 90%
- Protection contre les surtensions
- Remplace les ampoules à incandescences (10-60 watt)

L’adresse internet du site (en anglais) : https://www.mulelighting.com

Tchernobyl dans nos cheminées
Des bûches de chauffage en provenance de pays de l’Est. Et si le bois était contaminé ?
Depuis quelques temps, des centrales d’achats de grandes surfaces comme des négociants sont contactés par des sociétés de négoce intermediaires, souvent polonaises, qui leur proposent des bois de chauffage sous forme de bûches ou de bûchettes provenant d’Ukraine, de Biélorussie ou de Russie, à des prix défiant toute concurrence.
Une exposition au bois contaminé peut présenter des risques pour la santé, mais le danger est bien plus important quand le bois est brûlé. Il dégage alors des particules volatiles contenant du césium 137 "qui vont se propager dans l’organisme par irradiation’’ sous la forme des cendres stockées dans la cheminée - ou par inhalation des fumées", explique Michèle Rivasi, biologiste et fondatrice de la CRIIRAD.
En France, il appartient aux exploitants de procéder aux analyses et vérifications d’usage ; le rôle de l’administration est de vérifier que ces contrôles ont été effectués. Aussi, les professionnels, en principe, vérifient l’origine de leur produit. "Ils ont également un label NF bois de chauffage qui garantit la qualité de leur produit. Et ce label implique un contrôle de la radioactivité."

Source : Dauphiné Libéré, 8 septembre 2006


Corée : l’essai nucléaire fait exploser les ventes de préservatifs
L’essai nucléaire auquel la Corée du Nord a procédé le 9 octobre 2006 a eu des conséquences inattendues. Selon la presse locale, il a fait exploser les ventes de préservatifs en Corée du Sud, tout comme les réservations dans les "love hotels".

Les drugstores ont observé une hausse de 28% des vente des préservatifs dans la semaine qui a suivi l’explosion de la première bombe atomique nord-coréenne, indique le quotidien Chuson.

Les réservations dans les hôtels où l’on paye à l’heure ont également nettement augmenté, poursuit le quotidien. Selon les experts, la crainte suscitée par la possibilité d’une guerre nucléaire a poussé les Coréens du Sud à chercher une consolation dans le sexe.

Source : https://www.romandie.com

S’éclater sur la lune
Les Etats-Unis avaient le projet de faire exploser une bombe nucléaire sur la Lune pendant la guerre froide. Leur but : une explosion visible à l’oeil nu depuis la Terre, histoire de rouler les mécaniques face à l’Union soviétique en avance sur le programme spatial américain.

Source : https://observer.guardian.co.uk/

Le gaspillage nuit gravement à notre avenir
Le ministre français de l’Economie, des Finances et de l’Industrie a présenté un décret relatif à la promotion des économies d’énergie dans les messages publicitaires des entreprises du secteur énergétique.
A compter du 1er mars 2007, tout message publicitaire de ces entreprises, quel que soit le support, comportera une mention rappelant au consommateur que l’énergie doit être économisée : “L’énergie est notre avenir, économisons-la !”.


Sous-marins : des piles à combustible comme alternative au nucléaire
Une alternative à l’énergie nucléaire : les nouveaux sous-marins qui entrent en service dans l’armée allemande sont équipés de piles à combustible.
Ils sont fabriqués à Kiel par le groupe Thyssen-Krupp. Avec déjà quinze commandes, il a raflé tous les contrats de sous-marins classiques à l’exportation. L’armée allemande en a commandé quatre autres, mais aussi les Italiens, les Grecs, les Coréens du Sud et les Portugais. Le moteur nucléaire y est remplacé par des piles à hydrogène et oxygène conçues par Siemens. Une autonomie de 5 500 km et une température de fonctionnement de 80°C au lieu de 300°C en font un sous-marin pratiquement indétectable. La DCN, le constructeur français, qui ne peut pas exporter ses submersibles nucléaires à cause du risque de prolifération nucléaire, étudie avec Technicatome un produit concurrent où l’hydrogène serait produit par un reformeur à gasoil. Un coût moitié moins élevé et des performances stratégiques bien supérieures risquent fort d’envoyer notre flotte nucléaire nationale à la casse.

Source : Sciences et Avenir de février 2006.
61,7% de la recherche engouffrés dans le nucléaire contre 9,5 % pour les énergies renouvelables et les efficacité énergétique.

Budget consacré à la recherche en énergie en France en 2002 : 940 millions d’euros dont 600 millions d’euros provenant de l’Etat et le reste de contrats industriels.

Somme et pourcentage consacrés par thème de recherche :
- Nucléaire 580 M€ = 61,7%
- Energies fossiles 230 M€ = 24,4%
- Energies renouvelables 50 M€ = 5,3%
- Efficacité énergétique 40 M€ = 4,2%
- Hydrogène et pile à combustible 40 M€ = 4,2%

Source : Rapport “Nouvelles technologies de l’énergie” de l’expert Chambolle au Premier ministre : https://www.recherche.gouv.fr/rapport/rapportnte.pdf

Charbon propre, mythe ou réalité ?
Fruit d’un travail coordonné par le Délégué interministériel au développement durable, un nouveau rapport Charbon propre : mythes ou réalités ? rappelle l’importance totalement méconnue et sous-estimée en France du charbon, qui est l’énergie qui croît le plus dans le monde actuellement. Cette filière énergétique connaît, en effet, à la fois des hausses de prix plus modérées que ceux du pétrole et du gaz et est basée sur les réserves d’énergie fossile les plus vastes. Mais le charbon est aussi le plus fort émetteur de CO2 à quantité d’énergie donnée. Peut-on résoudre la quadrature du cercle énergie/climat/charbon ?

La principal conclusion de ce rapport est que le recours au charbon ne sera compatible avec la maîtrise de l’effet de serre qu’avec des systèmes de captage et de stockage du CO2, c’est-à-dire des “centrales à charbon vraiment propre”. L’Europe doit en conséquence, en parallèle aux Etats-Unis, à la Chine, au Canada et à l’Australie, faire l’effort nécessaire de développement technologique, car ce n’est plus un problème de recherche en amont : on sait capturer le CO2, certains pilotes industriels tournent déjà. L’usage du charbon devra être absolument conditionné à ce stockage. Il faudra donc un cadre réglementaire mondial pour l’imposer aux opérateurs, compte tenu des surcoûts induits.

Pour télécharger le rapport complet : https://www.ecologie.gouv.fr/
article.php3 ?id_article=6256
Contact : antoine-tristan.mocilnikar@mines.org


Les dix villes les plus polluées de la planète
Un milliard de personnes dans le monde subissent chaque année les méfaits de la pollution, indique une étude de The Blacksmith Institute, un organisme américain spécialisé sur la question environnementale. Et pour étayer ce constat, l’institut publie un classement des 10 villes les plus polluées de la planète.

Top 10 des villes les plus polluées au monde
- Tchernobyl (Ukraine, radioactivité)
- Dzerzhinsk (Russie, site de production d’armes chimiques)
- Haina (République Dominicaine, pollution industrielle au plomb)
- Kabwe (Zambie, pollution industrielle au plomb et au cuivre)
- La Oroya (Pérou, pollution industrielle au plomb, cuivre, zinc et sulfure)
- Linfen (Chine, pollution industrielle au monoxyde, sulfure, plomb, arsenic...)
- Maiuu Suu (Kirghistan, radioactivité provoquée par les mines d’uranium)
- Norilsk (Russie, pollution industrielle au sulfure, plomb, nickel, phénols...)
- Ranipet (Inde, pollution au chrome et à l’azote liée aux tanneries)
- Rudnaya Pristan/Dalnegorsk (Russie, pollution industrielle au plomb, mercure, cadmium...)

Source : www.blacksmithinstitute.org


Californie : un accident nucléaire de 1959 refait surface
Il y a 47 ans a eu lieu un accident nucléaire près de la Simi Valley, en Californie. Un nouveau rapport publié début octobre 2006 montre que son impact sanitaire et environnemental a été largement sous-estimé.

1979 : les habitants proches d’un laboratoire conduisant des recherches sur le nucléaire apprennent que, 20 ans plus tôt, un accident nucléaire s’y est produit. Le cœur du réacteur a subi une fusion partielle. Aujourd’hui, un rapport évalue entre 260 et 1 800 le nombre de cancers potentiellement attribuables à cet événement, peut-on lire dans le Los Angeles times.

Source : Gouverner
Claire Avignon




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