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Fukushima, 7 ans de catastrophe - N’attendons pas un accident en France, sortons du nucléaire !

Communiqué du 8 mars 2018



Ce 11 mars 2018 marquera les 7 ans de la catastrophe de Fukushima. Alors que le risque d’accident n’a jamais été aussi élevé en France, une mobilisation importante est prévue pour exiger une sortie du nucléaire en urgence. Elle sera par ailleurs suivie par la tournée en France de Naoto Kan, Premier ministre japonais en exercice lors de l’accident de Fukushima.



Fukushima, 7 ans de catastrophe

Alors que le monde s’apprête à commémorer les 7 ans de l’accident de Fukushima, la catastrophe continue à se déployer au Japon. Les retombées radioactives restent présentes dans les sols, la décontamination s’avérant illusoire.

Pour ce qui est des seuls examens médicaux pratiqués systématiquement auprès des habitants de Fukushima depuis 2011, à savoir ceux de la thyroïde, les résultats sont alarmants : selon les chiffres les plus récents, le nombre de cancers diagnostiqués s’élève maintenant à 193 (dont 154 avérés après opération) - sur 300 000 enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans au moment de l’accident.

Plutôt que de prendre à bras-le-corps ces problèmes de santé publique, les autorités se montrent indifférentes au sort des victimes. Les populations sont invitées à revenir vivre dans des zones très contaminées et les familles qui ont fait le choix de l’exil ne reçoivent plus d’indemnités. Pire, les personnes qui alertent sur les risques sanitaires sont désormais considérées comme des trouble-fêtes.

Pendant ce temps, à la centrale de Fukushima Daiichi, la situation demeure impossible à maîtriser et les rejets radioactifs continuent à se déverser dans l’océan.

En France, une situation pré-accidentelle ?

La France, pays le plus nucléarisé au monde par nombre d’habitant, n’est pas à l’abri d’un accident de type Fukushima. Alors que les réacteurs vieillissent, on ne cesse de découvrir de nouveaux défauts et des anomalies sur des pièces cruciales, dissimulées lors de leur conception.

Mais au lieu de prendre acte de cette situation et d’en tirer les mesures qui s’imposent, le gouvernement rechigne à envisager des fermetures de centrales et souhaite repousser l’échéance de réduction de la part du nucléaire, ce qui reviendrait à laisser fonctionner certains réacteurs pendant plus de 50 ans ! Pire, Emmanuel Macron n’exclut pas la construction de nouveaux réacteurs. Dans la grande tradition française, celui-ci part d’ailleurs pour l’Inde vendredi 9 mars pour jouer le VRP d’EDF et faire avancer le projet d’EPR de Jaitapur !

Une forte mobilisation pour exiger la sortie du nucléaire

Nous refusons que la France soit le prochain pays touché par un accident nucléaire. Ce 7ème anniversaire de la catastrophe de Fukushima sera l’occasion d’un temps de mobilisation particulièrement fort.

Le 11 mars 2018, à l’appel de différentes associations et organisations syndicales et politiques, un grand rassemblement se tiendra place de la République à Paris, à partir de 14h. Il sera marqué, à partir de 14h46 précises, par une grande action chorégraphique évoquant la catastrophe de Fukushima. La journée se poursuivra avec des prises de paroles et des débats sur des sujets d’actualité (Bure, EPR, désarmement nucléaire…) organisés sur le village associatif. À l’initiative de la France Insoumise et avec le soutien des associations présentes, une votation pour la sortie du nucléaire se tiendra toute l’après-midi sur la place (cette votation se poursuivra toute la semaine en ligne et sur de nombreux points de vote partout en France).

Ce temps fort sera suivi par la tournée en France de Naoto Kan, ancien Premier ministre japonais en exercice au moment de l’accident de Fukushima. Désormais fervent partisan d’une sortie du nucléaire mondiale, il arrivera dès le 12 mars à Paris où il sera présent à la première du film Le couvercle du soleil, qui revient sur les débuts de la catastrophe. Il se rendra ensuite successivement à l’Assemblée Nationale, au Parlement Européen de Strasbourg et dans le Cotentin, près du chantier de l’EPR de Flamanville, avant de repartir le 16 mars (voir dossier de presse).

Par ailleurs, de nombreuses actions auront lieu partout en France entre le 11 mars et le 26 avril, anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl (actions de rue, tournée de la conférence gesticulée « Atomes fourchus », projections… : voir la liste)

N’attendons pas l’accident, sortons du nucléaire et levons les impasses au développement des alternatives !

Dossier de presse de la visite de Naoto Kan :

Lettre de Ruiko Muto, membre des "Femmes de Fukushima contre le nucléaire" :

Contact presse :

Martial Chateau - 06 45 30 74 66

Fukushima, 7 ans de catastrophe

Alors que le monde s’apprête à commémorer les 7 ans de l’accident de Fukushima, la catastrophe continue à se déployer au Japon. Les retombées radioactives restent présentes dans les sols, la décontamination s’avérant illusoire.

Pour ce qui est des seuls examens médicaux pratiqués systématiquement auprès des habitants de Fukushima depuis 2011, à savoir ceux de la thyroïde, les résultats sont alarmants : selon les chiffres les plus récents, le nombre de cancers diagnostiqués s’élève maintenant à 193 (dont 154 avérés après opération) - sur 300 000 enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans au moment de l’accident.

Plutôt que de prendre à bras-le-corps ces problèmes de santé publique, les autorités se montrent indifférentes au sort des victimes. Les populations sont invitées à revenir vivre dans des zones très contaminées et les familles qui ont fait le choix de l’exil ne reçoivent plus d’indemnités. Pire, les personnes qui alertent sur les risques sanitaires sont désormais considérées comme des trouble-fêtes.

Pendant ce temps, à la centrale de Fukushima Daiichi, la situation demeure impossible à maîtriser et les rejets radioactifs continuent à se déverser dans l’océan.

En France, une situation pré-accidentelle ?

La France, pays le plus nucléarisé au monde par nombre d’habitant, n’est pas à l’abri d’un accident de type Fukushima. Alors que les réacteurs vieillissent, on ne cesse de découvrir de nouveaux défauts et des anomalies sur des pièces cruciales, dissimulées lors de leur conception.

Mais au lieu de prendre acte de cette situation et d’en tirer les mesures qui s’imposent, le gouvernement rechigne à envisager des fermetures de centrales et souhaite repousser l’échéance de réduction de la part du nucléaire, ce qui reviendrait à laisser fonctionner certains réacteurs pendant plus de 50 ans ! Pire, Emmanuel Macron n’exclut pas la construction de nouveaux réacteurs. Dans la grande tradition française, celui-ci part d’ailleurs pour l’Inde vendredi 9 mars pour jouer le VRP d’EDF et faire avancer le projet d’EPR de Jaitapur !

Une forte mobilisation pour exiger la sortie du nucléaire

Nous refusons que la France soit le prochain pays touché par un accident nucléaire. Ce 7ème anniversaire de la catastrophe de Fukushima sera l’occasion d’un temps de mobilisation particulièrement fort.

Le 11 mars 2018, à l’appel de différentes associations et organisations syndicales et politiques, un grand rassemblement se tiendra place de la République à Paris, à partir de 14h. Il sera marqué, à partir de 14h46 précises, par une grande action chorégraphique évoquant la catastrophe de Fukushima. La journée se poursuivra avec des prises de paroles et des débats sur des sujets d’actualité (Bure, EPR, désarmement nucléaire…) organisés sur le village associatif. À l’initiative de la France Insoumise et avec le soutien des associations présentes, une votation pour la sortie du nucléaire se tiendra toute l’après-midi sur la place (cette votation se poursuivra toute la semaine en ligne et sur de nombreux points de vote partout en France).

Ce temps fort sera suivi par la tournée en France de Naoto Kan, ancien Premier ministre japonais en exercice au moment de l’accident de Fukushima. Désormais fervent partisan d’une sortie du nucléaire mondiale, il arrivera dès le 12 mars à Paris où il sera présent à la première du film Le couvercle du soleil, qui revient sur les débuts de la catastrophe. Il se rendra ensuite successivement à l’Assemblée Nationale, au Parlement Européen de Strasbourg et dans le Cotentin, près du chantier de l’EPR de Flamanville, avant de repartir le 16 mars (voir dossier de presse).

Par ailleurs, de nombreuses actions auront lieu partout en France entre le 11 mars et le 26 avril, anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl (actions de rue, tournée de la conférence gesticulée « Atomes fourchus », projections… : voir la liste)

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Mobilisations printemps 2018

À l’occasion des anniversaires des catastrophes de Fukushima et Tchernobyl, mobilisons-nous contre les risques intolérables que nous impose le nucléaire !





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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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